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GROSSE FATIGUE

Grand Prix de la Commission Supérieure Technique au festival de Cannes 1994

 

Comédie de 1993

 

Réalisation, scénario et dialogues de Michel BLANC

Co-scénaristes Jacques AUDIARD et Josiane BALASKO

D’après une idée de Bertrand BLIER

Directeur de la photographie Eduardo SERRA

Musique de René-Marc BINI

Montage de Maryline Monthieux

 

avec

Michel Blanc

Carole Bouquet

Philippe NOIRET

François MOREL

Jean-Louis RICHARD

Josiane BALASKO

Marie-Anne CHAZEL

Christian CLAVIER

Charlotte GAINSBOURG

Gérard JUGNOT

Dominique LAVANANT

Thierry LHERMITTE

Mathilda MAY

Roman POLANSKI

Bruno MOYNOT

Jean-François Perrier

Dominique BESNEHARD

Raoul BILLEREY

Dominique Marcas

Anne-Marie Jabraud

Marie Pillet

Bernard FARCY

Paule Daré

Carole Brenner

Margot CAPELIER

Andrée Damant

Charlotte MAURY

Estelle HALLYDAY

Marie Mergey

Jacques Buron

Philippe Frecon

Antoine BASLER

Arnaud CHEVRIER

Martine Audrain

Michel Amphoux

Olivier Hemon

Marc Betton

Jean-Luc MIESCH

Philippe du JANERAND

Jean-Pierre Clami

Cécile Auclert

Louba GUERTCHIKOFF

Guillaume DURAND

Albert Goldberg

Muriel Solvay

Luc FLORIAN

Salvatore Ingoglia

Guy Laporte

Colette Charbonneau

RÉGINE

Vincent Grass

Kader Boukhanef

Christian Poupeau

Christine Pignet

Alain MACMOY

Christophe Vassort

Alexandre Kara

David HALLYDAY

Gilles JACOB

 

 Sortie le 18 mai 1994

 

 

 

 

Résumé

 Michel Blanc est en pleine déprime. Se rendant au Festival de Cannes alors qu’on ne l’y attendait pas, il cherche à tromper la solitude avec Mathilda May puis Charlotte Gainsbourg, qui toutes deux repoussent ses avances trop empressées. De retour à Paris, il est arrêté par la police : sa copine Josiane Balasko l’accuse de l’avoir violée après l’avoir attachée à un radiateur. Heureusement, le témoignage de Carole Bouquet, pour qui il tente d’écrire un scénario, le disculpe.

 C’est avec elle qu’il se trouvait à l’heure incriminée. C’est elle encore qui vient à son secours en lui offrant de l’accompagner dans sa propriété du Lubéron : il pourra y écrire au calme. Ensemble, à la faveur d’une coupure de journal, ils parviennent à élucider le mystère : un sosie parfait de l’acteur se fait passer pour lui en toutes occasions, et c’est lui l’auteur du viol. Mis en présence du vrai Michel Blanc, l’usurpateur, Patrick Olivier, affirme que, à cause de lui, sa vie est un enfer : il a les inconvénients du personnage et de son physique, sans les avantages. Désormais cela va changer. Et, de fait, Michel Blanc constate bien vite que l’autre a carrément pris sa place. Même Carole Bouquet et les amis du Splendid s’y laissent prendre. Il décide alors de casser son image d’homme public, et se livre au «casse» d’une bijouterie devant des badauds médusés qui croient à un tournage. Carole Bouquet vient raisonner celui qu’elle croit être Patrick Olivier, le temps qu’il soit arrêté.

 À sa sortie de prison, plusieurs mois plus tard, il est attendu par Philippe Noiret, qui lui dit être dans le même cas. Ce n’est pas lui que l’on voit à l’écran mais son double, son sosie. Remontant les Champs-Elysées, ils se lamentent sur ce qu’est devenu le cinéma français puis, scellant leur mésaventure commune devant un verre au Fouquet’s, se retrouvent au milieu d’un tournage dirigé par Roman Polanski. Celui-ci les prend en sympathie et leur demande si ça leur plairait de faire du cinéma tandis que, apprend-on, Michel Blanc prépare un film racontant une histoire de sosies…