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LAISSEZ-PASSER

 

 

Comédie dramatique de 2000 durée 170' Couleur

 

Réalisation et scénario de Bertrand TAVERNIER

Librement inspiré des souvenirs de

Jean AURENCHE et Jean DEVAIVRE

Co-scénariste Jean COSMOS

Directeur de la photographie Alain CHOQUART

Musique de Antoine DUHAMEL

Montage de Sophie Brunet

 

avec

Jacques GAMBLIN

Denis PODALYDÈS

Marie GILLAIN

Olivier Gourmet

Christophe ODENT

Serge Riaboukine

Jacques Boudet

Henri Attal

Didier SAUVEGRAIN

Liliane ROVÈRE

Eric Moreau

Françoise BETTE

Max Morel

Daniel DUBLET

Guillaume Viry

Eric Petitjean

Bruno Raffaelli

Philippe Polet

Daniel LANGLET

Pierre BERRIAU

Philippe Frecon

Pierre LACAN

Jean-Michel NOIREY

Jean-Claude Frissung

Claude AUFAURE

Olivier BRUN

Philippe Duclos

Stefan Elbaum

Charlotte KADY

Ged MARLON

Richard GUEDJ

Isabelle Olive

Philippe MORIER-GENOUD

Alain Ollivier

Jacques Bondoux

Stéphane Butet

Marie DESGRANGES

Valérie Dermagne

Jean-Pierre Léonardini

Lara GUIRAO

Valérie Baurens

Niels DUBOST

Patrick Brossard

Laurent SCHILLING

Antoine Coesens

Tonio Descanvelle

Philippe Meyer

Tania Torrens

Thierry GIBAULT

Françoise Sage

Richard SAMMEL

Jean-Claude CALON

Jean-Yves Roan

Christina Crevillén

Wolfgang Pissors

Emmanuelle BATAILLE

François Loriquet

Sébastien Thiery

Vincent Schmitt

Philippe Saïd

Jean-Yves Ruf

Christian BERKEL

Götz BURGER

Maria PITARRESI

 

Sortie le 09 janvier 2002

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumé

 En 1942, dans Paris occupée, malgré rafles, restrictions et bombes alliées, le cinéma continue. La Continental, qui produit la majorité des films français avec des capitaux allemands, est dirigée par Alfred Greven, un connaisseur en culture française nommé par Berlin ; il est secondé par des cadres nazis contrôlant budgets et tournages.

 Parmi ceux qui, alors, aiment le cinéma et en vivent, Jean Aurenche et Jean Devaivre se côtoient sans se connaître mais se posent les mêmes questions : comment rester digne et résister? Bohème et éternel amoureux, le scénariste Aurenche est toujours entre plusieurs films et plusieurs maîtresses, l’actrice Suzanne et son habilleuse Reine ou la douce prostituée Olga. Il accepte à contre-coeur de travailler pour la Continental, en parvenant à glisser des éclairs de subversion et de fierté dans ses dialogues.

 Devaivre mène une double vie : mari, père et assistant de Maurice Tourneur pour LA MAIN DU DIABLE, mais aussi résistant et saboteur, ce qui l’entraînera dans un rocambolesque voyage-éclair à Londres pour y livrer des documents volés aux SS. Aurenche et Devaivre ont cerné le paradoxal Greven, qui veut les meilleurs professionnels autour de lui, Le Chanois par exemple, fermant les yeux sur le fait qu’il soit juif, communiste et résistant. Le cinéma français de l’époque, grâce à ses artistes et ses artisans, a su éviter les plus graves compromissions.