Accueil Les Réalisateurs Les Films Les Acteurs Les Actrices

LES ENFANTS DU Siècle

 

 

Drame de 1998 durée 135' Couleur

 

Réalisation et scénario de Diane Kurys

Co-scénaristes Murray HEAD et François-Olivier ROUSSEAU

Directeur de la photographie Vilko FILAC

Musique de Luis BACALOV

Montage de Joële van Effenterre

 

avec

Juliette BINOCHE

Benoît MAGIMEL

Robin RENUCCI

Karin VIARD

Isabelle CARRÉ

Patrick CHESNAIS

Denis PODALYDÈS

Michel ROBIN

Ludivine SAGNIER

Marie-France MIGNAL

Edith Perret

Robert Plagnol

Mathias Mégard

Corentin Daumas

Arnaud GIOVANINETTI

Victoire THIVISOL

Philippe Morier-Genoud

Sylvie Herbert

Olivier Claverie

Jean-Claude de Goros

Delphine Quentin

Pascal Ternisien

Tony Gaultier

Yvette Petit

Thierry de Peretti

Pascale Oudot

Serge Ridoux

Olivier FOUBERT

Capucine Daumas

Philippe Mangione

Franck Amiach

Naël Marandin

Massimo De Rossi

Stefano DIONISI

Julien Léal

 

 Sortie le 22 septembre 1999

Résumé

 Aurore Dupin, mariée trop jeune au baron Dudevant, quitte en 1830 son époux et sa province pour s'établir à Paris. Elle s'y fait connaître, sous le nom de George Sand, comme femme de lettres dont les articles et romans sont édités par François Buloz. Certains de ses ouvrages font scandale dans les salons littéraires en dénonçant le mariage, qui réduit la femme en esclavage – et en revendiquant pour celle-ci le droit à la liberté et au plaisir sexuels.

 George Sand – qui s'habille volontiers en homme, fume la pipe et le cigare – accueille dans son appartement du quai Saint-Michel une bande de vrais et faux amis – l'actrice Marie Dorval, les critiques Sainte-Beuve et Planche, entre autres – qui partagent sa vie de bohème.

 Alfred de Musset, poète de 23 ans, est attiré par cette femme libre et indépendante – de six ans son aînée – alors que lui-même se livre sans retenue à la débauche avec son compère Alfred Tattet.

 D'abord limitée à un échange d'idées sur le théâtre, la poésie et la littérature, la relation entre George et Musset se mue rapidement en passion charnelle et en amour fou. La mère et le frère de Musset, Paul, sont hostiles à cette liaison, tout comme le microcosme littéraire parisien, qui la juge immorale. Pour échapper à la réprobation générale, les amants partent à Venise où, loin de vivre une lune de miel, ils commencent à s'entre-déchirer. Il sort la nuit, hante les bordels, s'enivre, se drogue. Gravement malade, il est soigné par un jeune médecin, Pietro Pagello, dont s'éprend George. Guéri mais fou de jalousie, Alfred rentre à Paris.

 Quelques mois plus tard, George réintègre son domicile parisien en compagnie de Pietro. Musset est retourné à sa vie de débauche. Croyant avoir perdu l'amour de sa maîtresse, Alfred annonce ses fiançailles avec une jeune et riche héritière, Aimée d'Alton. Mais lorsqu'il apprend que Pietro est reparti en Italie, il se précipite quai Saint-Michel, où George tombe dans ses bras. Les voilà de nouveau amants, en butte aux sarcasmes de la « bonne société » ; un duel est évité de justesse entre Musset et Planche, qui a publiquement insulté George.

 Toujours aussi jaloux, Alfred se montre odieux avec George. Le couple en vient même aux mains. Une nouvelle séparation s'impose. Elle sera définitive, en dépit des démarches de George, qui relance son bien-aimé jusque chez sa mère. « J'arrive à survivre sans elle » dira un jour Musset à Sainte-Beuve. Des lettres seront encore échangées, qui entretiendront la flamme d'une passion que même la mort de Musset ne pourra éteindre dans le cœur de George Sand.