LA DILETTANTE

Parce que sa vie bourgeoise en Suisse, entre amant et mondanités, l'ennuie, Pierrette Dumortier, la quarantaine énergique et candide, décide de revenir à Paris, qu'elle a quitté quinze ans plus tôt.

Partie sans rien, elle décide de s'installer chez son fils Éric, dont elle découvre le très modeste studio de banlieue. Elle réussit à se faire embaucher dans le lycée local où, malgré son profil atypique, elle impose sa débordante bonne volonté à rétablir l'ordre. De la même manière imprévue, elle ressurgit dans la vie de sa fille Nathalie, qui vit avec son père, Edmond Rambert, dans la luxueuse maison de famille de Thérèse, la seconde femme de celui-ci.

Pierrette et Nathalie ont bien du mal à s'entendre, la seconde, sur le point de se marier avec le brillant Philippe, n'acceptant guère l'intrusion de cette mère si longtemps absente et qui veut tout régenter. Leurs relations resteront d'autant plus chaotiques que Pierrette aura une aventure d'un soir avec Philippe... Elle se livre à toutes sortes d'expériences éphémères : par amour pour le père Ferro qu'elle a rencontré chez les Rambert, elle s'essaie aux oeuvres charitables dans une mission pour dames patronnesses où elle fera scandale par sa trop grande liberté de ton et de comportement.

Pour un verre offert par un inconnu devenu son amant, elle devient antiquaire et négocie des objets de valeur... Mais Ackerman était un escroc, disparaît. Et Pierrette se retrouve en prison en raison d'une pendule de prix que sa propriétaire, la vieille Zoé de la Tresmondière, lui a cédé pour une somme modique.

Son fils, le député Trémond, en recherche de publicité, a en effet porté plainte. En prison, Pierrette s'affirme face aux autres détenues, mais ne supporte ni la solitude ni les reproches que vient lui faire Nathalie. Le procès tournera heureusement à la confusion du député, sa mère venant à la barre témoigner de la bonne foi de Pierrette et des magouilles de son fils. Pierrette est libérée, Nathalie épouse Philippe.