DAMES GALANTES

Pendant les guerres de religion en France, Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme, se bat pour son roi catholique, Henri III. Isolé de ses soldats dans une forêt, il rencontre La Paloterie, un de ses amis, avec qui il échange quelques propos amers sur l'époque, avant d'abandonner les armes pour retourner à la Cour et y retrouver les dames qu'il aime tant.

Sur la route le ramenant à Paris, Brantôme évoque les charmes particuliers des belles qu'il a séduites : Jeanne de Tignonville, Jeanne de la Rivière, Mademoiselle de Châteauneuf Madame de Sauve et surtout Victoire, amante et amie de cœur, qu'il console à chacun de ses veuvages - Victoire choisissant toujours des maris d'un certain âge. Une fois à Paris, Brantôme revient à sa vie galante. Mais il est pauvre et la rente de chevalier octroyée par le roi est bien maigre. Victoire lui suggère de faire un riche mariage en épousant Louise de Charençonnay, dont l'homosexualité fait le désespoir de sa famille. Même si Brantôme réussit à lui donner le goût d'autres plaisirs, Louise refuse le mariage.

Une nouvelle femme attire alors Brantôme : la reine Margot femme du roi. Elle lui résiste jusqu'au jour où, répudiée par Henri III et envoyée en province, elle le réclame. Au cours du voyage, Brantôme a le dos brisé par une chute de cheval : il restera cinq ans immobilisé dans son lit, soigné par sa belle-sœur, Jacquette de Bourdeille. C'est alors qu'il décide d'écrire ses souvenirs galants, encouragé par Margot. Une fois guéri, il retourne à la Cour. Mais la mode est à l'austérité et le chevalier se heurte à l'hostilité du roi.

Des émeutes éclatent contre Henri III, menées par la famille de Guise. Le roi s'enfuit à Chartres, puis réussit à faire assassiner le duc de Guise. Brantôme, soupçonné d'avoir soutenu de Guise, doit à nouveau quitter Paris. Il apprend alors que Victoire est mourante, empoisonnée par sa belle-famille. Il se rend à son chevet et assiste à sa mort avant de regagner son château.