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LE TEMPS RETROUVÉ

 

       

 

Comédie dramatique de 1998 durée 169' Couleur

 

Réalisation et scénario de Raoul Ruiz

D'après l'œuvre de Marcel PROUST

Co-scénariste Gilles TAURAND

Directeur de la photographie Ricardo ARONOVICH

Musique de Jorge ARRIAGADA

Montage de Denise de Casabianca

 

avec

Catherine DENEUVE

Emmanuelle BÉART

Vincent PEREZ

Pascal GREGGORY

Marie-France PISIER

Chiara MASTROIANNI

Édith SCOB

Elsa ZYLBERSTEIN

Mathilde SEIGNER

Dominique LABOURIER

Arielle DOMBASLE

Melvil POUPAUD

Hélène SURGÈRE

Jean-François BALMER

Patrice CHÉREAU

Monique MÉLINAND

Marine DELTERME

Daniel ISOPPO

Damien Odoul

Alain ROBBE-GRILLET

Christian VADIM

Monique COUTURIER

Alain GUILLO

Jacques PIEILLER

Jean-François LAPALUS

André ENGEL

Philippe Lehembre

Philippe MORIER-GENOUD

Patrice Juiff

Francis Leplay

Pierre-Alain Chapuis

René Marquant

Paola Comis

Messaoud Hattau

Jean Badin

Laurence FÉVRIER

Alain Rimoux

Laure de Clermont-Tonnerre

Jean-Claude Jay

Pascal Aubert

Fabrice Cals

Daniel Beretta

Georges du FRESNE

Alain Duclos

Sébastien Libessart

Bruno Guillot

Alexandre BOUSSAT

Camille Du Fresne

Diane DAssigny

Marcello MAZZARELLA

Serge Brincat

Alexandre SOULIE

Ingrid CAVEN

John MALKOVICH

 

Sortie le 19 mai 1999

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Résumé

 Malade, cloîtré, veillé par sa fidèle Céleste, le narrateur, obsédé par l'œuvre qu'il veut terminer, égrène les souvenirs qui la nourrissent et regarde les photos des êtres qui ont compté pour lui : Gilberte, son amour de jeunesse, mariée à Saint Loup, qui la trompe avec des hommes ou des femmes, dont l'actrice Rachel ; Odette, mère de Gilberte, que le narrateur a toujours connu belle, mondaine et mystérieuse ; Albertine, qu'il aima jadis ; ou encore cette coterie homosexuelle autour de l'oncle de Saint Loup, Charlus, esprit libre et provocateur, et de son jeune amant Morel, tour à tour gigolo, musicien, journaliste, soldat puis déserteur pendant la guerre de 14-18.

 La mémoire du narrateur balance entre le futile (le salon mondain de Mme Verdurin) et le grave (la guerre vue de l'arrière, l'évolution de la société, le vieillissement, la mort), entre l'enfance heureuse, lorsqu'il jouait avec une lanterne magique, et le Paris de l'époque, où, au hasard d'une alerte aérienne, il se retrouve dans un bordel de garçons, fréquenté par Charlus et Saint Loup. Ce dernier meurt à la guerre, Charlus est diminué par une attaque, Morel devient un notable pontifiant et Oriane de Guermantes, la douairière, tante de Saint-Loup, juge avec sévérité les transformations de son monde.

 Le narrateur comprend que sa mission est de figer dans une œuvre d'art le temps passé, retrouvé au hasard d'une sensation : bruit de tasse qui se brise, faux pas sur des pavés inégaux, etc.

 Une dernière vision apaisée l'assaille : sur la plage normande de son enfance, ses proches et lui-même, à tous les âges de sa vie.