ENFANTS DE SALAUD
Comédie dramatique de 1995
Réalisation, scénario et dialogues de Tonie MARSHALL Co-scénariste Jackie CUKIER Directeur de la photographie Dominique CHAPUIS Musique de Vincent MALONE Montage de Jacques Comets
avec Molly RINGWALD Ingrid SKOV
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Sortie le 03 avril 1996
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Résumé Sylvette, Sophie et Susan, l’Américaine féministe venue de Chicago, ne se connaissaient pas. Elles se découvrent demi-sœurs, nées de mères différentes mais du même père, Julius Mandenne, dont le procès pour meurtre vient de les réunir… Aux marches du palais, elles rencontrent Sandro, leur demi-frère, et remarquent que lui aussi porte un prénom commençant par un «S». Tous en veulent à cet homme qui les a certes reconnus, mais les a abandonnés sans chercher à les connaître. Sophie invite les trois autres à dîner chez elle et son mari Pierre-Yves. Ainsi, non sans mal ni heurt, font-ils mieux connaissance les uns avec les autres. Sandro découvre que, à quarante-quatre ans, Sylvette arrondit ses fins de mois de serveuse avec des séances de strip-tease; il héberge Susan, qui, marquée par cette filiation qu’elle a du mal à assumer et par son entrevue avec son père au parloir de la prison, fait un esclandre au commissariat, demandant à être arrêtée en tant que fille d’assassin. Sexuellement insatisfaite avec son mari, Sophie s’inquiète de savoir si c’est à cause d’elle et si ce serait la même chose avec une autre femme. Elle demande donc à Sylvette, friande de messieurs, d’aller séduire Pierre-Yves et lui propose de la remplacer au strip-tease pendant ce temps-là. Ses essais amusés devant Sandro et Susan s’avérant peu probants, c’est finalement cette dernière qui va se livrer au bel effeuillage, au grand ravissement de Sandro et avec des dons certains, sans doute facilités par son métier d’actrice. Contrairement à ce qu’elle avait d’abord prévu, Sophie rentre chez elle pour surprendre les ébats de Pierre-Yves et d’une Sylvette qui a déjà trouvé mieux auprès d’Antonio, un bel Argentin qui passait par là. Intuitivement sûre que son père détient une fortune, Sylvette n’hésite pas à la lui réclamer. Mandenne lui donne les coordonnées bancaires et la prévient du danger, tout en garantissant que ce n’est pas de l’argent volé. Après une nuit de fête improvisée devant les lumières magiques de la raffinerie de Melun, où Sandro a cédé à ses pulsions pour Susan et où Sophie s’est abandonnée au désir de Léon, copain de Sandro, Sylvette leur amène la mallette de vingt millions de dollars, pour partage. Survient Antonio, arme au poing, qui réclame la mallette. Susan l’assomme. Une lettre trouvée sur lui atteste qu’il est lui aussi fils de Mandenne, probablement le seul pour lequel celui-ci éprouve une réelle affection. Enfermé dans son système, Mandenne ne survivra pas à l’idée qu’Antonio puisse être mort.
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