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BERNIE

 

 

Comédie dramatique de 1996

 

Réalisation et scénario de Albert Dupontel

Co-scénariste Gilles Laurent

Directeur de la photographie Guillaume Schiffman

Musique de Ramon Pipin

Montage de Juliette Welfling

 

avec

Albert Dupontel

Roland Blanche

Roland Bertin

Paul Le Person

Hélène Vincent

Lucia Sanchez

Michel Vuillermoz

Catherine Samie

Claude Perron

Philippe Uchan

Yves Pignot

Nicolas Marié

Patrick Ligardes

Alain Libolt

Antoinette Moya

Éric Elmosnino

Pascal Ternisien

Loïc HOUDRE

Emmanuelle Bougerol

Marie-Philomène N'ga

Bernard Bastareaud

Henri de Lorme

Frédéric Constant

Mariamne Merlo

 
Sortie le 27 novembre 1996

 

 

 

 

 

 

 

 Résumé

 Bernie, trente ans, quitte l'orphelinat où il a passé toute sa vie, comme pensionnaire puis comme employé. Un seul but : connaître la vérité sur sa naissance. Il dérobe son dossier à la DDASS et découvre qu'il a été trouvé dans une poubelle, âgé de deux semaines. Ne pouvant accepter d'avoir été jeté là par ses parents, il imagine que ces derniers ont été victimes d'un complot mafieux : l'enfant a été kidnappé et ce sont les ravisseurs qui s'en sont ainsi débarrassés.

 Le concierge de l'immeuble, d'abord muet comme autrefois, confesse que le père de Bernie, Donald Willis, n'est autre que le clochard du coin. Enfin réunis, père et fils se rendent chez la mère, remariée bourgeoisement à un notaire, maître Clermont. Willis se livre au massacre de toute la famille, à coups de pelle. Dans sa folle candeur, Bernie croit ainsi à une entreprise de libération de sa pauvre maman, embarquée et séquestrée par Willis, qui refuse tout paiement autre qu'en nature, via une sodomie dont il a fait son seul lien avec la gent féminine.

 Amoureux d'une fleuriste du quartier, Marion, fille de l'infâme Ramonda, Bernie voudrait la présenter à sa mère. Celle-ci et Willis s'entretuent. Marion refuse le chantage auquel Ramonda veut se livrer envers Bernie avec une cassette vidéo, qu'elle jette par la fenêtre. Bien qu'infirme, son père se précipite en bas pour la récupérer. Bernie survient alors en voiture, à vive allure, et l'occit. Troisième cadavre, que les jeunes gens vont déposer, avec les deux autres, dans un ruisseau, avant de vivre un moment d'insouciance à l'intérieur du transformateur électrique où, tout petit déjà, Bernie venait s'amuser à lancer des crachats pour provoquer de joyeux feux d'artifice.

 Bernie procure de la drogue à Marion, en manque. Elle s'offre à lui, pour la nuit. Au matin, ils sont cernés par la police. Bernie tente une sortie grâce à Marion, qui feint d'être son otage. Mais la police fait feu. Avant de mourir, Bernie a une dernière vision, très westernienne, d'une vie heureuse avec Marion et ses parents.