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LA CHAMBRE DES OFFICIERS

 

 

Comédie dramatique de 2000

 

Réalisation et scénario de François DUPEYRON

D’après le livre de Marc DUGAIN

Directeur de la photographie Tetsuo NAGATA

Musique de Jean-Michel Bernard

Montage de Dominique Faysse

 

avec

Éric CARAVACA

Denis PODALYDÈS

Sabine AZÉMA

André DUSSOLLIER

Isabelle RENAULD

Géraldine PAILHAS

Guy TRÉJAN

Paul Le Person

Catherine ARDITI

Eric Moreau

Alban Aumard

Gregori DERANGÈRE

Agathe DRONNE

Jean-Michel PORTAL

Catherine BIDAUT

Annie Mercier

Monique Garnier

Philippe DU JANERAND

Claudine Delvaux

Philippe Beautier

Philippe SOUTAN

Odette Barrois

François Delaive

Alain RIMOUX

Pascal Ternisien

Jacques Vincey

Élise TIELROOY

Christian RUCHE

Xavier de Guillebon

Marie-Josée Hubert

Martine Erhel

Mickaël Chirinian

Rodolphe Congé

Daniel Znyk

Vincent Debost

Maud Le Guenedal

 

 Sortie le 26 septembre 2001

 

 

 

 

 

 

Résumé

 La mâchoire arrachée par un éclat d’obus aux tout premiers jours de la première guerre mondiale, Adrien Fournier, lieutenant du Génie, est, avec plusieurs de ses camarades, décoré de la Légion d’Honneur. Avant son départ sur le front, Adrien avait rencontré Clémence et passé la nuit avec elle. Envoyé à l’hôpital du Val-de-Grâce, il bénéficie du privilège des officiers soignés dans une salle réservée aux grands blessés. Anaïs, une infirmière sans nouvelles de son fils, parti sur le front des Ardennes, lui apporte un peu de réconfort.

 Adrien ne peut s’alimenter que par un tuyau et, ayant perdu l’usage de la parole, communique avec elle au moyen d’une ardoise. Alain, un ami d’enfance, lui rend de fréquentes visites. Un ministre pontifiant vient saluer son courage. Mais le souvenir de Clémence ne cesse de le hanter. Les miroirs étant interdits, Adrien finit par découvrir son visage défiguré dans le reflet d’une vitre. Il songe alors à se suicider. Pourtant, il devient l’ami et le confident d’Henri et Pierre, deux autres « gueules cassées ». Le chirurgien de l’hôpital, fasciné par la pratique alors toute nouvelle des greffes de peau, tente sans succès une première opération sur son visage.

 Malgré tout, Adrien reprend peu à peu le dessus. Mais l’horreur ne quitte jamais vraiment l’hôpital : un officier, dont la femme et les enfants ne peuvent supporter le regard, met fin à ses jours. Après une nouvelle opération, Adrien retrouve enfin la parole. Un jour, Pierre remarque dans une pièce voisine la présence de Marguerite, une infirmière elle aussi défigurée par un éclat d’obus sur le front. Un soir, voulant se prouver à eux-mêmes qu’ils sont encore des hommes, Adrien et ses deux amis échappent à leurs surveillants et se rendent dans un bordel. Une autre nuit, Adrien empêche un blessé de se pendre. Une nouvelle opération va être tentée.

 La mort de son ami Alain, engagé volontaire, est effacée par la fin tant attendue des hostilités. Quittant l’hôpital au bout de cinq ans, Adrien retrouve sa famille mais sa mère ne peut accepter son nouveau visage. Victime d’un malaise, il croit revoir Clémence. Puis, de peur d’être repoussée par les siens, Marguerite lui demande son aide. Adrien se met à la recherche de Clémence, qu’il retrouve dans un théâtre en compagnie d’un homme plus âgé. Mais elle ne le reconnaît pas. Déçu, il reprend goût à la vie quand une petite fille sourit à ses grimaces. Enfin, une jeune femme le heurtant avec une portière de voiture, le convainc qu’il n’est pas un monstre.