LES MENTEURS

Avec ses vingt ans et son ambition d'écrire pour le cinéma, Daisy doit mentir, flatter, duper, à l'instar de ceux qu'elle veut ainsi approcher pour assouvir son rêve, comme le célèbre réalisateur Zac Marny. Or, subitement, celui-ci disparaît. Aucune nouvelle de lui pendant huit mois. Son retour est aussi brutal que sa disparition, qu'il ne trouve à justifier que par d'autres mensonges.

Désemparée par ses provocations et par l'indifférence qu'il affiche désormais à son égard, sa compagne, l'actrice Hélène Miller, oeuvre à ce qu'il puisse au moins ne pas renoncer à son travail. Elle le fait installer dans un grand hôtel où il pourra écrire.

C'est Marcus, le producteur, l'ami, qui lui présente Daisy. D'abord méfiant, Zac se met au travail avec elle et la laisse peu à peu le conduire à écrire l'histoire de ce qu'il a vécu en Italie durant son absence : une passion peu commune avec Lisa, venue là avec son amant Paul.

Un jour a surgi son mari, ivre de jalousie, qui a tué Paul. Daisy veut savoir. Qu'est devenue Lisa ? Zac l'a emmenée dans un motel, ils s'y sont aimés. Le matin, elle baignait dans son sang, dans la salle de bains. Il s'en veut encore de s'être endormi. Hélène est prête à tout pour obtenir le rôle, que Zac ne lui destine pas. Elle se présente alors au casting pour... le rôle masculin. Zac finit par trouver judicieuse cette idée d'inversion. Pas Daisy, ne serait-ce que parce que son compagnon Diego était pressenti. Pourtant, d'abord en retrait, elle va écrire la fin qui manque à Zac. Diego ne comprend plus.

Zac et Daisy s'aiment. Seraient-ils prêts, comme leurs héros, à effacer toute trace du passé ? Marcus n'avait-il pas menti en s'engageant à produire le film alors que ses affaires étaient au plus mal ? En acceptant l'argent sale d'un certain Gorsky, il a mis le doigt dans un engrenage criminel qui lui a été fatal. La première du film est un succès. Elle les réunit tous, sauf lui.