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JUDITH THERPAUVE

 

 

Drame de 1978 durée 125' Couleur

 

Réalisation, scénario et dialogues de Patrice CHÉREAU

Co-scénariste et co-dialoguiste Georges CONCHON

Directeur de la photographie Pierre LHOMME

Montage de Françoise Bonnot

 

avec

Simone SIGNORET

Philippe LÉOTARD

Robert MANUEL

Laszlo SZABO

Bernard-Pierre DONNADIEU

Philippe CASTELLI

Jean ROUGERIE

Daniel LECOURTOIS

Robert LOMBARD

Jean BERGER

Sylvie Pinel

Pierre FRAG

Marilyne Even

Madeleine Marie

François SIMON

François LALANDE

Alain LIBOLT

Bertrand De Hautefort

Mostéfa Stiti

Claudine MAVROS

Jacques Ebner

Nadia Vasil

Dominique Rollin

Marcel IMHOFF

Robert Nogaret

Hermine KARAGHEUZ

Marie-Paule André

Laurence Bourdil

Gérard DOURNEL

Lisa Livane

Jean ROUGEUL

Pierre Devilder

Jean-Baptiste Malartre

Fabienne AREL

 

 Sortie le 06 octobre 1978

Résumé

 Respectée de tous, veuve du résistant Marc Therpauve, dit "Amiral", Judith Therpauve accepte de reprendre la direction du quotidien régional "La Libre République", abandonné par Claude Hirsch-Balland, gravement malade, qui l'avait dirigé depuis sa fondation à la Libération. Exigeant la majorité des parts pour avoir les coudées franches, elle entreprend une réforme de fond de la rédaction pour lutter contre une conjoncture défavorable et résister aux tentatives de reprise du journal par un concurrent. Elle porte toute confiance à Maurier, à qui elle confie les pages spectacles. La plume acerbe du jeune journaliste redonne un coup de fouet aux ventes, mais celles-ci rechutent jusqu'en dessous de la barre fatidique des 250 000 exemplaires, en deçà de laquelle les annonceurs publicitaires retirent au journal leurs campagnes nationales. Les banques ne prêteront plus, et Judith a déjà hypothéqué tous ses biens personnels.

 Mis sur la touche au profit de Maurier, Droz, l'ancien, multiplie les contestations, tout comme Lepage, immigré yougoslave responsable de la rubrique sports et délégué CGT, partagé entre son adhésion aux projets de survie du journal et les prérogatives syndicales qui font refuser à l'immense majorité du personnel une réduction des salaires de 40 %. Cette solution était la seule offerte à Judith qui, contre vents et marées, s'est refusé à tout licenciement après le coup de grâce assené par le concurrent : la création d'un hebdomadaire, gratuit, entièrement financé par la publicité, faisant fi de tout scrupule... publication d'informations pourtant sous embargo, exploitation démagogique des résultats soudain positifs de l'équipe locale de football, qualifiée en demi-finale d'une coupe d'Europe contre le Real Madrid. "La Nouvelle République" en est paradoxalement réduite à souhaiter l'élimination du Sporting, qui se produit.

 Mais il est trop tard. Le journal est cédé. Après avoir félicité Judith pour une ténacité que lui-même n'aurait pas eue, Hirsch-Balland meurt. Lâchée par tous, Judith se suicide.