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LANDRU

 

   

 

Comédie de 1962 durée 115' Couleur

 

Réalisation, scénario et dialogues de Claude CHABROL

Co-scénariste et co-dialoguiste Françoise SAGAN

Directeur de la photographie Jean RABIER

Musique de Pierre JANSEN

Montage de Jacques Gaillard

 

avec

Charles DENNER

Michèle MORGAN

Danielle DARRIEUX

Stéphane AUDRAN

Catherine Rouvel

Mary MARQUET

Mario DAVID

Dominique ZARDI

Henri Attal

Philippe Castelli

Pierre VERNIER

Jean-Pierre Mocky

Juliette MAYNIEL

André Fouché

Robert BURNIER

Sacha BRIQUET

Charles Bayard

André Badin

Franck Maurice

Diane LEPVRIER

Gisèle Sandré

Serge BENTO

Denise PROVENCE

Françoise LUGAGNE

Louis Saintève

Claude MANSART

Christian Lude

Jacques Robiolles

Jean-Marie Arnoux

Alain Quercy

Louis Lyonnet

Véronique Vendell

Jean-Louis MAURY

Roger Vincent

Bernard Papineau

Pierre Lafont

Hildegarde NEFF

 

 Sortie le 25 janvier 1963

Résumé

 Au cœur de la Grande Guerre, un petit escroc besogneux, Désiré Landru, s'ingénie de toutes les façons à subvenir aux besoins de sa grande famille : une femme et quatre enfants. Il imagine d'avoir recours aux annonces matrimoniales des journaux pour fixer des rendez-vous sous divers noms d'emprunt. Des correspondantes se présentent, il lie connaissance avec celles qui lui paraissent un peu mûres, seules dans la vie et relativement cossues. Il les invite, l'une après l'autre, dans sa villa de Gambais, leur fait miroiter le rêve d'un grand amour, leur soutire une procuration et les supprime. Puis, dans sa cuisinière, il les brûle, méthodiquement.

 Trop de minutie va lui nuire lorsque la fatalité veut qu'il s'attaque à une dame ayant une sœur. Celle-ci dépose plainte pour disparition et se retrouve nez à nez avec Landru. La police cueille l'homme chez sa maîtresse et va reconstituer d'après son carnet de dépenses les voyages de Landru à Gambais. Curieusement, deux billets aller étaient pris chaque fois à la gare, mais il n'y avait toujours qu'un seul retour. Landru n'avoua jamais. Traduit devant les Assises de Versailles, il s'y montra retors, chicanier, habile dans la dérision, d'un sang froid confondant. Il nia l'évidence, proclama son innocence, essaya de troubler les consciences et finit par aller à l'échafaud en emportant son secret.