Les comperes

Tristan, 17 ans, abandonne le domicile familial et part vers le sud en auto-stop avec son amourese, Michèle, Désespérés, Christine et Paul, les parents de Tristan, avertissent la police. Mais celle-ci ne fait pas grand-chose pour retrouver le disparu, et Christine décide de prendre elle-même les choses en mains.

Malheureusement, Christine n'a pas confiance en son mari, qu'elle trouve en l'occurrence trop mou. Si bien qu'elle va inventer un énorme mensonge : elle commence par contacter Jean Lucas, un homme qu’elle a connu vingt ans auparavant, et lui fait croire que Tristan est en réalité leur fils. Mais Lucas reste sceptique devant cette histoire abracadabrante et refuse de s'y laisser entraîner.

Christine refait alors la même démarche auprès de François Pignon, autre amour de jeunesse, et lui demande de l'aider à retrouver Tristan – ce fils qu'il n'a jamais connu. Pignon, instituteur idéaliste et dépressif, accepte sur-le-champ, trop content qu'il est de redonner un sens à sa vie ! Christine lui fournit une photo de Tristan, comme elle en avait donné une, d'ailleurs, à Lucas.

Et justement, de son côté, ce dernier a réfléchi; il n'est plus si sûr de ne pas être le père de Tristan et, comme il est grand reporter, il saisit l'occasion de faire un article sur la "guerre des casinos" à Nice pour descendre vers le sud. En réalité, Lucas a bien sûr l'intention de retrouver Tristan. Mais très vite, les chemins de Lucas et Pignon vont se croiser : munis de la même photo, ils comprennent qu'ils recherchent le même "fils".

Ayant retrouvé Tristan au milieu d'une bande de voyous du côté de Nice, ils lui évitent pas mal d'ennuis, tandis que Lucas est lui aussi poursuivi par des gangsters – Ralph et Milan – dans l'affaire des casinos. Peu à peu, par recoupement et aussi par instinct, Lucas et Pignon comprendront que Tristan n'est pas leur fils, mais l'aideront à se réconcilier avec ses parents et à remonter à Paris.