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LA HAINE

César du Meilleur Film Français 1996

 

 

Drame de 1994 durée 98' n&b et Couleur

 

Réalisation, scénario et dialogues de Mathieu KASSOVITZ

Directeur de la photographie Pierre AÏM

Conception sonore Vincent TULLI

Montage de Scott Stevenson

 

avec

Vincent CASSEL

Édouard MONTOUTÉ

Saïd TAGHMAOUI

François LEVANTAL

Vincent LINDON

Mathieu KASSOVITZ

Zinedine SOUALEM

Karin VIARD

Benoît MAGIMEL

Philippe Nahon

Peter KASSOVITZ

Andrée Damant

Laurent Labasse

Marc DURET

Christophe Rossignon

Karim BELKHADRA

François Toumarkine

Félicité WOUASSI

Joseph MOMO

Julie MAUDUECH

Hubert KOUNDÉ

Mathilde Vitry

Sébastien Tavel

Choukri Gabteni

Patrick Médioni

Cut Killer

Solo DICKO

Tadek LOKCINSKI

Héloïse RAUTH

 

 Sortie le 31 mai 1995

 Résumé

 L’émeute gronde parmi les jeunes d’une cité de banlieue parisienne. Affrontements avec la police, lieux saccagés… Après une bavure policière à l’encontre de l’un d’eux, Abdel, 16 ans. Hubert, Saïd et Vinz veulent lui rendre visite à l’hôpital, où il est entre la vie et la mort. Saïd ne comprend pas qu’on lui en interdise l’accès. Il s’emporte et se retrouve quelques heures au commissariat. Marqué par la haine, Vinz s’est mis en tête, si Abdel meurt, de tuer un policier avec l’arme qu’aurait perdue un inspecteur durant les émeutes. Après une rencontre à Paris, avec Astérix, maniaque des armes à feu, qui tourne mal, les trois amis sont interpellés par la police.

 Vinz réussit à s’enfuir mais Hubert et Saïd sont l’objet des sévices pervers d’un inspecteur, (pourtant d’origine maghrébine), qui ne les relâche qu’après le départ du dernier RER. Toute une nuit à errer, avec Vinz, entre-temps retrouvé. S’introduisant dans une soirée guindée, dans une galerie d’art, ils y draguent deux filles, puis les agressent, avant d’être expulsés. Ils volent une voiture, sont repérés par des policiers que retarde un clochard compatissant, puis se trouvent nez à nez avec une bande de skinheads. L’un de ces derniers, isolé, manque de peu d’être tué par Vinz, fou de rage depuis qu’il a appris, par un affichage lumineux d’informations, la mort d’Abdel.

 À six heures du matin, de retour dans la cité, c’est encore une patrouille de police qui les attend. Contrôle, énervement, un policier dégaine et tue Vinz, accidentellement. Hubert saisit l’arme de son ami et la pointe sur le meurtrier, qui lui aussi met en joue le jeune Noir. Une détonation retentit. Le visage de Saïd est terrifié.