QUE LES "GROS SALAIRES" LÈVENT LE DOIGT !
Comédie de 1982 durée 98' Couleur
Réalisation de Denys Granier-Deferre Scénario et dialogues de Jean-Marc Roberts d'après son roman Co-scénariste Yves Stavrides Directeur de la photographie Etienne Becker Musique de Philippe Sarde Montage de Thierry Derocles
avec Barentin
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Sortie le 03 novembre 1982
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Résumé
André Joeuf, patron d'une compagnie d'assurances, invite son personnel à
passer un week-end de détente dans sa maison de campagne. Autoritaire,
cynique et méprisant, Joeuf est craint de ses employés, qui se demandent
ce qui se trame derrière cette offre présentée comme une récompense.
Lume, un « petit salaire » combinard, arriviste mais séduisant, se
montre le plus sceptique à l'égard de cette insolite partie de campagne.
Chez lui, dès le vendredi soir, Joeuf dirige ses invités à la baguette
et ne manque aucune occasion de les humilier. Les cadres coucheront sous
son toit ; les autres iront à l'hôtel Bellevue. Le week-end se traîne de
garden-parties guindées en repas interminables et en mornes soirées
consacrées au poker, où Joeuf plume ses adversaires, au Monopoly et à la
danse. Rose, la maîtresse de maison, préside le tout avec ennui. Odile
et Nathalie, les filles Joeuf, s'offrent sans pudeur à l'un ou à
l'autre, dont Lume qui garde ses distances.
Il a appris, par Odile, que
l'objet de cette réunion est le licenciement de quatre cadres. Malin, il
garantit à Joeuf le silence en échange d'un copieux pourboire. José Viss,
le parrain de Lume, vieux beau maniaque, geignard et sans scrupules,
arrive sans crier gare, ni invitation, en pleines « festivités ». Il
obtient sans mal le doublement du salaire de son filleul en assurant
Joeuf de sa neutralité bienveillante. « Que les gros salaires lèvent le
doigt ! » annonce enfin Joeuf le dimanche après-midi.
Quatre d'entre eux
doivent être licenciés. Comme le courage lui manque pour les désigner,
ironise-t-il, un jeu de chaises musicales le fera à sa place. Sous les
vivats de Lume et avec l'arbitrage de José, coups, bousculades et
crocs-en-jambe éliminent successivement Démaret, Madame Ciré, Lenoir et
Ponte.
Ceux qui restent
sont sèchement invités par Joeuf à être à l'heure au bureau lundi matin.
Rose félicite son époux qui se demande déjà comment il fera pour virer
trois « petits salaires ». « On trouvera », le rassure-t-elle.
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