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LES ARISTOCRATES

 

 

Drame de 1955

 

Réalisation et scénario de Denys de LA PATELLIÈRE

D’après le roman de Michel de SAINT-PIERRE

Co-scénariste Roland LAUDENBACH

Directeur de la photographie Pierre PETIT

Musique de René CLOÉREC

 

avec

Pierre FRESNAY

Brigitte AUBER

Guy DECOMBLE

François GUÉRIN

Jacques DACQMINE

Maurice RONET

Madeleine BARBULÉE

Paul FAIVRE

Léo JOANNON

Georges DESCRIÈRES

Michel ETCHEVERRY

Yolande LAFFON

René Hell

René BERGERON

Gisèle Grandpré

Jane MORLET

Max Amyl

Suzanne Courtal

Guy Henry

Michel Nastorg

Alain QUERCY

Olivier de TISSOT

Philippe ROSEN

 

 Sortie le 12 octobre 1955

Résumé

 Le marquis de Maubrun, un veuf, est à la tête d’une nombreuse lignée, une fille et cinq garçons dont les plus jeunes, des jumeaux, égaient par leurs espiègleries l’atmosphère du château. Le maître des lieux vit selon des principes rigides : exigence envers lui-même et les siens, qui le rend parfois intraitable, générosité et compréhension envers les plus humbles et ceux qui travaillent pour lui. Il en coûte à cet aristocrate d’affronter les temps nouveaux, qui transforment son univers et les mentalités de ses propres enfants. Il s’oppose à sa fille Daisy, qui aime Christophe, fils du prince de Conti, un parvenu. Son fils aîné, Arthus, un homme d’affaires, souhaiterait rentabiliser le domaine. Quant à Pierre, c’est un étudiant, progressiste et révolté.

 La rupture est presque définitive entre le marquis et ses enfants quand ces derniers lui envoient un notaire pour discuter de l’avenir du domaine et de la succession. Mais un drame va ressouder la famille : Pierre se fait tuer en tentant de raisonner un forcené qui terrorisait le village. Le marquis est ensuite obligé de séparer les jumeaux qui, par bravade et croyant se montrer dignes de leurs ancêtres, se livraient à un duel au pistolet chargé à balles réelles.

 Après l’enterrement de Pierre, le marquis consent enfin, et bien malgré lui, à la liaison de Daisy et de Christophe de Conti puis, devant une évolution qui le dépasse, décide de se retirer du monde et de finir ses jours dans un couvent, comme humble frère servant.