Policier de 1996

Réalisation, scénario et dialogues de Benoît COHEN

Co-scénaristes et co-dialoguistes

Alban GUITTENY et François GUÉRIF

Collaboration au scénario Hilton Mc CONNICO

Directeur de la photographie Bertrand MOULY

avec

 Sortie le 09 octobre 1996

 Serveuse au bar “Le Soleil”, Léa est, un soir, agressée par un inconnu, qu'elle tue avec l'arme confiée par son ancien amant, le commissaire Moskowitz. Elle s'enfuit à bord de la voiture de Luc et Jean, qui se trouvaient là sur commande de Moskowitz – ce qu'elle ignore.

 Prêt à tout pour s'attacher à nouveau les sentiments de la jeune femme, qui lui doit de s'être sortie de ses mauvaises passes, le policier cherche à l'impliquer dans un nouveau meurtre afin de mieux la tenir.

 Il commande à Jean l'exécution d'un photographe pour qui elle est prête à devenir modèle et... maîtresse. L'arme du crime est celle de Léa, qui croyait que Luc l'avait jetée au fond du canal de l'Ourcq.

 Moskowitz vient cyniquement clarifier la situation avec elle, la suppliant de revenir. Face à son refus, il se montre déterminé et capable de se tirer une balle dans la main. L'ayant entendue confier son absence totale d'émotion du fait d'avoir tué un homme, il lui demande d'en tuer un autre pour lui, ce à quoi elle finit par se résigner. Non sans mal cette fois.

 Et il vient le lui reprocher : elle a hésité, l'homme n'est pas mort, il a fallu repasser derrière elle pour supprimer ce voleur d'auto-radios qu'il n'était plus question de laisser agir ainsi. Autre mise au point : c'est lui qui a commandité l'agresseur du premier soir devant le bar. Luc et Jean l'ignoraient et n'étaient là que pour lui donner une chance.

 Vivant avec Francis, vieil Américain plongé dans ses créations picturales après des années de prison, Léa s'est liée à Luc, dont elle est enceinte. Moskowitz en est informé par Jean, qui lui est tout dévoué mais qu'il abat dans un accès de folie. Dévoré par sa passion, il se tire une balle dans la bouche devant Léa, qui va partir avec Luc...