LA VOIE EST LIBRE
Comédie de 1997
Réalisation, scénario et dialogues de Stéphane Clavier Co-scénaristes et co-dialoguistes Santiago AMIGORENA, Christophe LOIZILLON et Marion VERNOUX Directeur de la photographie François CATONNÉ Musique de Michel HARDY
avec
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Sortie le 14 janvier 1998
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Résumé Las de sa mise en disponibilité depuis douze ans par la SNCF, Jules veut rencontrer le ministre des Transports Altmayer, qui n'a répondu à aucune de ses dix-sept lettres et qui vient célébrer à Lyon la réouverture d'une petite ligne. Ne pouvant l'approcher, Jules prend en otages les voyageurs d'une micheline qui, sans que rien n'ait été remarqué, finit sa journée au dépôt, à L'Arbresle. De là, il tente de faire connaître sa requête aux autorités. Mais l'unique employé de la gare à cette heure-là est trop saoul pour réagir. Deux jeunes otages, Jeanne et Nadia, collègues dans le même grand magasin, parviennent à désarmer Jules et à s'enfuir. Fougueuse et prête à tout, Nadia file seule à bord de la voiture d'un automobiliste qui, l'ayant prise en auto-stop, a voulu abuser d'elle. L'homme n'est autre que Xavier, le mari de Jeanne; celle-ci ne cesse de se demander ce qu'elle fait avec lui depuis cinq ans. Aurait-elle décelé en Jules l'homme qui au moins saurait l'émouvoir ? Prétextant l'oubli de son sac, elle décide de retourner vers la micheline, où Jules a été rejoint, à son corps défendant, par son protégé Robert, supporter de foot un peu simple d'esprit. Grâce à elle, l'atmosphère se dégèle, et tous en viennent à mieux comprendre les motivations de Jules, voire à prendre fait et cause pour lui et même à le conseiller, tant leurs problèmes de citoyens sont finalement les mêmes. La cassette vidéo enregistrée à l'intention du ministre ne parviendra jamais à celui-ci; la gare est cernée par la police. Une revendication comme une autre est lancée : cinquante millions ! Un gros sac est jeté à bord par les policiers. Même partagé à onze, ce n'est déjà pas si mal. Comme promis, les "otages" sont tous libérés. Jeanne et Jules ferment la marche, filant le parfait amour... La voie est libre !
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