LA Cérémonie
Drame de 1995 durée 112' Couleur
Réalisation et scénario de Claude CHABROL D’après le roman de Ruth RENDELL Co-scénariste Caroline ELIACHEFF Directeur de la photographie Bernard ZITZERMANN Musique de Matthieu Chabrol Montage de Monique Fardoulis
avec Philippe LECOCQ
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Sortie le 30 août 1995 |
Résumé
Madame Lelièvre, grande bourgeoise provinciale, a trouvé en Sophie la bonne qu’il lui fallait : sérieuse, aux petits soins pour sa famille, un peu bizarre certes, taciturne, froide, et qui, son service fini, s’enferme dans sa chambre et se rive devant la télévision. L’attitude de Sophie tient aussi au secret qu’elle garde au fond d’elle même : elle est analphabète. Elle est conduite, tout d’abord un peu malgré elle, à se lier avec Jeanne, la postière du village voisin, jeune femme également solitaire, mais qui est tout son contraire : volubile, fantasque et curieuse au point de lire le courrier qu’elle distribue. Sophie et Jeanne se découvrent un point commun, une vilaine affaire dans leurs passés respectifs : on a soupçonné Jeanne d’avoir tué sa fillette et Sophie, son père malade. Elles se voient souvent, rient ensemble, se promènent dans la vieille voiture de la postière ou vont aider le curé au Secours Catholique, comme deux meurtrières qui iraient malgré tout faire le Bien, remarque Jeanne… Et Sophie resterait la perle des bonnes si Jeanne ne la poussait à se révolter. Quand M. Lelièvre note de l’insolence chez elle, il l’attribue à l’influence néfaste de la postière. Mme Lelièvre temporise. Mais un jour, Mélinda, la fille des Lelièvre, découvre le handicap de Sophie et tente de la réconforter. Cette dernière réagit avec violence, lui crache sa haine au visage et lui révèle qu’elle sait aussi un secret la concernant : Mélinda est enceinte. La jeune fille rapporte la scène à ses parents. Sophie est renvoyée. Le soir, les Lelièvre ont décidé de profiter en famille d’un opéra diffusé à la télévision, et Mélinda l’enregistre sur son magnétophone. Sophie pénètre dans la maison avec Jeanne, qui la pousse à l’irrémédiable : le massacre de la famille avec le fusil de chasse du père. «On a bien fait !» dit Jeanne et elles se séparent comme si tout allait bien. Mais la postière ne va pas loin : elle est percutée dans sa voiture tombée en panne par la camionnette du curé. Et les policiers retrouvent près d’elle le magnétophone de Mélinda dont la bande enregistrée accuse les deux amies…
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