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URANUS

 

 

Comédie dramatique de 1990

 

Réalisation, scénario et dialogues de Claude Berri

D'après le roman de Marcel AYMÉ

Co-scénariste et dialoguiste Arlette LANGMANN

Directeur de la photographie Renato BERTA

Musique de Jean-Claude PETIT et MOZART

Montage de Hervé de Luze

 

avec

Gérard DEPARDIEU

Philippe NOIRET

Jean-Pierre Marielle

Michel BLANC

Michel GALABRU

Gérard DESARTHE

Fabrice LUCHINI

Daniel PREVOST

Florence DAREL

Myriam BOYER

Ticky HOLGADO

Danièle LEBRUN

Josiane LEVEQUE

Yves AFONSO

André CHAUMEAU

Bernard Ballet

Patrice Melennec

Vincent Grass

Alain STERN

Gérard Bôle du Chaumont

Hervé Rey

 

 Sortie le 12 décembre 1990

Résumé

 En pleine épuration, au printemps 1945, dans une petite ville de province, Archambaud, qui héberge déjà le couple communiste Gaigneux et le professeur Watrin, sans logement depuis que les leurs ont été détruits par les bombardements, accepte de cacher l'ancien collaborateur Maxime Loin, activement recherché.

 Sans école, Watrin enseigne les classiques dans la salle du café tenu par Léopold, force de la nature, alcoolique, mais soudain pris de passion pour l'art poétique, qu'il se pique de vouloir pratiquer.

 Malmené par Léopold, le cheminot communiste Rochard se venge en l'accusant d'avoir caché Maxime Loin. Aubaine pour le PC local qui, fort de son nouveau pouvoir et sous l'impulsion de Jourdan, petit prof maximaliste, fait arrêter Léopold puis, conscient de son erreur, s'en prend à Rochard, dont est envisagée l'exclusion. Celui-ci change de camp et tient le bistrot jusqu'à la libération de Léopold. Lequel cherche appui, en vain, auprès de Monglat, affairiste et opportuniste haïssant ses semblables comme lui-même, et son fils Michel, dont il s'est servi pour ses trafics.

 Alors que l'on fête en fanfare le retour des prisonniers, la fille des Archambaud, Marie-Anne, surprend la liaison de sa mère avec Maxime Loin, pour qui elle éprouve elle-même une attirance certaine, tout en fréquentant le fils Monglat et en entretenant des relations troubles avec Gaigneux.

 Un soir, sérieusement éméché, Léopold hurle sur la place publique tous ses ressentiments envers les turpitudes et lâchetés de ses concitoyens.

 Le silence des communistes aidant Monglat intervient pour que Léopold soit arrêté. Celui-ci refuse de suivre les gendarmes, qui l'abattent. Se rendant à l'improviste chez les Archambaud, Gaigneux s'y trouve nez à nez avec Maxime Loin, qui, résigné, se laisse conduire auprès des autorités.