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WEEK-END A ZUYDCOOTE

 

   

 

Guerre de 1964 durée 119' Couleur

 

Réalisation et adaptation de Henri VERNEUIL

Co-adaptateur Robert MERLE d'après son roman

Dialogues de François BOYER

Directeur de la photographie Henri DECAE

Musique de Maurice JARRE

 

avec

Jean-Paul BELMONDO

Catherine SPAAK

François PÉRIER

Jean-Pierre MARIELLE

Pierre MONDY

Georges GÉRET

Marie DUBOIS

Albert RÉMY

Jean-Paul ROUSSILLON

Pierre VERNIER

Christian BARBIER

Dominique ZARDI

Paul PRÉBOIST

Bernard Musson

Michel Barbey

Gérard Darrieu

Marie-France BOYER

Julien Verdier

Charles Bouillaud

Paul Pavel

Robert ROLLIS

François GUÉRIN

Marie-France MIGNAL

Pierre Collet

Donald O'Brien

Louis Viret

Raoul Delfosse

Alan Adair

Beatrice Cenci

Maurice Auzel

Colin Mann

Anthony Stuart

Robert Bazil

Christian Melsen

Ronald HOWARD

 

 Sortie le 18 décembre 1964

Résumé

 Les premiers jours de juin 1940 dans une France affolée, sous un ciel implacablement bleu, et, plus particulièrement dans cette poche de la mer du Nord où un tronçon de l'armée française tente de gagner l'Angleterre. Le week-end est tragique pour la France, il est tragique aussi pour le soldat Julien Maillat, qui se trouve, comme tant d'autres, coincé dans l'étau. Il assiste à la bataille et nous voyons le combat comme il le voit lui-même.

 Maillat est un aimable Français moyen. Jeune et dégourdi, cultivant l'amitié, sensible et sans doute sentimental. La guerre le dégoûte mais il sait se battre et puis il y a tout un petit groupe autour de lui : Alexandre, un sympathique râleur, Pierson, un aumônier philosophe, et Pinot, un "gars de Bezons" équipé d’un fusil-mitrailleur. Chacun se sent solidaire de ceux qui l'assistent, et chacun s'épaule dans les coups durs, sauf peut-être Dhéry, un combinard qui rêve déjà de marché noir.

 Ceux-ci sont nombreux : les bombardements hallucinants, les mitraillages ininterrompus, la panique, le souffle du désastre... On soigne les blessés dans un hôpital de fortune, on progresse péniblement vers les plages d'embarquement, et il arrive tout de même qu'on abatte des avions ennemis. Les cargos, bourrés d'hommes épuisés, deviennent des cibles et se transforment souvent en brasier. La guerre-éclair, la guerre totale.

 Dans ce prélude à l'apocalypse, Julien rencontre une jeune fille, Jeanne, retranchée dans sa maison, submergée par la bataille, au moment où deux soldats tentaient de la violer. Julien les abat et, rapidement, l'amour unit le militaire et sa protégée. Alexandre est tué en allant chercher de l’eau pour ses amis, qui l’enterrent dans les dunes.

 Julien et Jeanne décident de fuir ensemble, projet fou, irréalisable pendant ce week-end d'été, sur la plage de Zuydcoote. Julien meurt alors que la jeune fille courait à sa rencontre et, qu'en fond de tableau, les troupes françaises continuent désespérément d'embarquer.