Accueil Les Réalisateurs Les Films Les Acteurs Les Actrices

LE JUGE ET L'ASSASSIN

 

 

Drame de 1975 durée 128' Couleur

 

Réalisation, scénario et dialogues de Bertrand TAVERNIER

Co-scénariste et co-dialoguiste Jean AURENCHE

D'après un sujet original de Pierre BOST et Jean AURENCHE

Directeur de la photographie Pierre William GLENN

Musique de Philippe SARDE

Montage de Armand Psenny

 

avec

Philippe NOIRET

Michel GALABRU

Isabelle HUPPERT

Jean-Claude BRIALY

Cécile VASSORT

Renée FAURE

Yves ROBERT

Jean-Roger CAUSSIMON

Monique CHAUMETTE

Jean-Pierre SENTIER

Gérard JUGNOT

Christine PASCAL

Jean BRETONNIÈRE

Daniel RUSSO

Michel FORTIN

Aude Landry

François DYREK

Philippe SARDE

Maurice Jacquemont

Jean Amos

Liza Braconnier

Didier Haudepin

Bob Morel

René Morard

Jean-Claude DE GOROS

Jean-Francis Gondre

Antoine Baud

Arlette Bonnard

Jean-Pierre Leroux

Gilbert Bahon

 

 Sortie le 10 mars 1976

Résumé

 1893 Le sergent Joseph Bouvier apprenant qu'il est réformé à cause de ses brusques accès de violence tempérés par des crises de dévotion, part retrouver sa fiancée Louise Lesueur Mais celle-ci refuse de l'épouser. Aveuglé par la douleur, il lui tire trois balles de revolver et tente de se suicider C'est un double échec Louise n'en meurt pas et Joseph est condamné à vivre Mais cette fois avec deux balles dans la tête.

 Le 1er avril de l'année suivante, Bouvier quitte l'asile de Dole où il était enfermé. La médecine l'a reconnu guéri et sain d'esprit, ce qui ne l'empêchera pas d'éventrer, d'étrangler, de violer plus de douze personnes en quelques mois. Il court les routes, hanté par le souvenir de Louise, tuant telle une bête fauve dans de subits accès de rage et implorant le pardon de Dieu qui lui a confié, croit-il, la mission de réveiller la France endormie, écrasée par l'injustice : il est l'anarchiste de Dieu !

 Personne ne soupçonne Bouvier, les crimes étant trop éloignés les uns des autres, personne sauf le Juge Rousseau qui vit à Privas, avec sa mère. À force de déduction, il a réussi à recomposer un signalement de l'assassin. Et, fait nouveau pour l'époque, il l'envoie aux deux cent cinquante Parquets de France. Cette initiative décriée même par son meilleur ami, le procureur Villedieu, qui a longtemps vécu aux colonies, permet au juge de se retrouver enfin face à face avec Bouvier.

 Petit à petit, il va gagner la confiance du meurtrier Séduit par le juge, Bouvier va peu à peu tout lui avouer, lui donnant des détails qui constituent des preuves irréfutables. Il se sait malade et veut qu'on le soigne Mais, au fond de lui-même, le juge croit que Bouvier simule la folie Et le juge, aidé par les experts, va envoyer Bouvier à la guillotine.