Comédie dramatique de 1992

Réalisation Scénario et Dialogues de Pierre Salvadori

Directeur de la photographie Gilles Henry

Musique de Philippe EIDEL

Montage de Hélène Viard

avec

 Antoine, jeune coursier, est un jour témoin d'un meurtre perpétré par le tueur à gages Victor Meynard. Celui-ci, au lieu de supprimer ce témoin malvenu, décide de le prendre sous sa coupe, à la fois pour le former et en faire son successeur et pour tromper l'ennui d'une vie solitaire partagée seulement entre son triste pavillon de banlieue et les visites à sa mère, clouée sur un fauteuil roulant dans une maison de retraite.

 Mère abusive et autoritaire, qu'il vouvoie et qui manie elle aussi allégrement l'art d'éliminer son prochain, par exemple le cuisinier de l'établissement. Victor a un nouveau “contrat” : une jeune femme, intrigante et escroc, Renée. Mais, pour la première fois de sa carrière, il se sent attendri et l'épargne. Sa mère le réprimande et lui ordonne de restituer l'argent au commanditaire, Casa Bianca, trafiquant d'art volé par Renée. Mais après tout, n'est-ce pas sa faute, à elle, qui lui avait aussi conseillé de prendre épouse et d'avoir deux enfants avant qu'il soit trop tard ? Casa Bianca envoie alors ses sbires Barnabé et Manu effectuer eux-mêmes le travail. Antoine et Victor les en empêchent, et protègent la jeune aventurière.

 Fureur de madame Meynard mère, qui fait irruption dans le pavillon de son fils, décidée à sauver l'honneur familial en exécutant elle-même le contrat. C'est Antoine qui évite à Renée la funeste issue. Il en est généreusement récompensé. Mais Renée finit par découvrir que ses deux protecteurs sont des tueurs, et elle s'enfuit.

 Hector Dremyan, autre liquidateur lancé à ses trousses avec son assistant Tony, la retrouve et l'oblige à le conduire auprès de Victor, son grand rival dans le métier. Les deux hommes se détestent. Madame Meynard s'en mêle et met tout le monde d'accord en supprimant Tony.

 Dremyan les menace tous avec une vieille pétoire trouvée par Renée dans le grenier de Victor. Il tire : l'arme lui explose au visage. Victor va enfin connaître les joies du bonheur familial auprès de Renée et de leur petite fille, très vite dotée d'un bel atavisme...