ON PEUT TOUJOURS RÊVER
Comédie de 1989
Réalisation et scénario de Pierre RICHARD Co-scénariste et dialoguiste Olivier DAZAT Directeur de la photographie François LARTIGUE Musique de Alain WISNIAK et PROKOFIEV
avec
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Sortie le 16 février 1991 |
Résumé Le richissime Charles de Boisleve, dit "l'empereur", ne connaît ni joie de vivre ni partage, fût-ce avec ses proches qui le craignent, le hissent ou, au mieux, l'ignorent. S'il a une heure à perdre, il la passe dans un grand magasin pour s'y livrer à son sport favori, la cleptomanie. Cette fois-ci, il est pris la main dans le sac par un autre client, Rachid Merzahoui, qui du reste ne s'est pas privé de lui dérober sa belle ceinture. Mais entre la parole d'un jeune Beur, garçon-coiffeur chez son oncle à Chatillon, et celle de " l'empereur " la direction du magasin à choisi. Et c'est Rachid que les vigiles embarquent, avant que Charles lui propose de changer de vie et de devenir son coiffeur particulier à domicile. Rachid prend bien vite de plus en plus d'importance dans la vie et les affaires de Charles, à qui il conseille de céder aux pressions syndicales et de payer les augmentations avec le salaire du joueur vedette de son équipe de football, qui ne marque plus de buts : il n'y a qu'à le céder au grand club italien qui le convoite. Inquiets, fils et collaborateurs de Charles le font suivre par un détective, Verlinden. Désormais, c'est Charles qui se laisse initier au mode de vie de Rachid : fast-food, vêtements branchés, mobylette, orchestre rock dans une cave de HLM, boite de nuit " black " à Montmartre, où Rachid " se branche bien " avec une belle " nana " avant que Charles ne lui " casse son coup ", et où Verlinden connaît bien des malheurs. Mais cette amitié trop belle s'effrite. Rachid s'en lasse. Les deux hommes se séparent un petit matin, à Montmartre. Sept ans plus tard, le hasard les remet en présence. Rachid est devenu coiffeur de renom et Charles, sa fortune perdue, est un homme heureux. Leur amitié est retrouvée.
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