FANTÔME AVEC CHAUFFEUR
Fantastique de 1995
Réalisateur Gérard OURY Scénario et dialogues de Francis VEBER Directeur de la photographie Robert FRAISSE Musique de Wojciech KILAR Montage de Catherine Kelber
avec Maxime BOIDRON
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Sortie le 20 mars 1996
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Résumé Alors même qu’il détenait un ticket gagnant du tiercé, Georges Morel meurt, au cours d’un attentat, au volant de la voiture de celui pour qui il officie comme chauffeur depuis quinze ans, le grand patron d’industrie Philippe Bruneau-Tessier qui, lui, est indemne. Pas pour longtemps. En effet visé par un complot, celui-ci est ensuite assassiné par un de ses proches, Édouard Martigues, qui ambitionne de tout posséder à sa place. Les fantômes de Morel et Bruneau-Tessier se retrouvent, se chamaillent, s’amusent au jeu de la dématérialisation et assistent, impuissants, au comportement de leurs proches en leur absence. Morel découvre que sa compagne Gisèle a un amant, Marcel Bourdon, qui désormais s’incruste auprès d’elle, attiré en réalité par les cinq millions du ticket gagnant. Tandis que famille et bonne société se recueillent sur la dépouille de Bruneau-Tessier, la cousine Delphine, cleptomane, dérobe l’œuf de Fabergé à l’intérieur duquel se trouve le petit magnétophone détenant la preuve de la culpabilité de Martigues. Il s’avère que, tout en vivant avec Gisèle, Morel était toujours marié à Jeanne, conductrice d’autobus au physique ingrat. Elle seule a été autorisée à retirer les effets du défunt et donc le ticket de tiercé. Voilà donc Marcel Bourdon prêt à tous les sacrifices… et à toutes les désillusions. Jeanne a tout remis à la mère de Morel, qui elle-même a légué sa nouvelle fortune à sa maison de retraite. Gisèle, quant à elle, est visitée par des gangsters qui saccagent tout, à la recherche de deux mille pilules d’ecstasy que Morel devait convoyer pour eux. Les deux fantômes avaient donc chacun son lot de turpitudes. Celles de Bruneau-Tessier lui ont valu l’hostilité de son fils Sébastien, attisée auprès de l’adolescent par sa mère Hélène, remariée et de passage à Paris. Constatant qu’ils ne peuvent être vus et entendus que s’ils se glissent dans un récepteur de télévision, les deux fantômes se manifestent auprès du jeune homme, lui font retrouver l’œuf de Fabergé, revendu aux Puces, et lui font déjouer les plans machiavéliques de Martigues, qui meurt à son tour en chutant. Mais le guide céleste n’a que faire de ce fantôme-là. Il n’est venu que pour les deux autres, qui ont enfin compris la vie.
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