LES CAPRICES D'UN FLEUVE
Comédie dramatique de 1995 durée 111' Couleur
Réalisation et scénario de Bernard Giraudeau Directeur de la photographie Jean-Marie Dreujou Musique de René-Marc Bini
avec Aissatou Sow France Zobda Vincent de Bouard Frédéric Lorber Moussa Touré Anna Galiena Victoire Theismann Pierre Benzakein Aminata Diakhate José Fernandes |
Sortie le 03 avril 1996 |
Résumé En 1786, exilé par le Roi à la suite d'un duel, Jean-François de La Plaine devient gouverneur de Port-Saint-Louis, comptoir français de l'Afrique de l'Ouest, sur une côte maritime balayée par l'alizé, au débouché d'un fleuve majestueux. La Plaine considère d'abord sa charge avec détachement. Puis, grâce à une belle métisse, Anne Brisseau, il s'initie à la sensualité. Mais il constate qu'autour de lui, l'hypocrisie et la corruption sont de règle et qu'à part ses seconds, Blanet et Combaud, qui aiment le pays, il est entouré de trafiquants et de marchands d'esclaves contre lesquels il est impuissant. Alors que mûrit lentement sa fascination pour l'Afrique, tout bascule pour lui quand il remonte le fleuve et rend visite à un roi local, qui lui offre une jeune esclave peule. Il la baptise Amélie et l'élève comme sa fille, ce qui choque son entourage, mais renforce ses liens avec Blanet et surtout Combaud, en outre passionné de musique comme lui. Amélie supporte mal d'être déchirée entre deux mondes et s'enfuit. Jean-François se lance à sa recherche, malgré les conseils de prudence de Blanet. Il la retrouve et comprend combien désormais il lui est attaché. Les années passent. La Révolution a eu lieu en France mais l'esclavage est toujours aussi florissant. Dans les lettres qu'il échange avec sa maîtresse Louise, il omet de lui dire que sa protégée, devenue une belle jeune fille, attend un enfant de lui. Les forces républicaines viennent destituer La Plaine et le rapatrient vers la France. Il est contraint d'abandonner celle qu'il aime. Il reviendra quelques années plus tard, apprendra qu'elle est morte en couches et ramènera leur fils en France. C'est par la voix de ce dernier que l'histoire nous a été racontée.
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