CHIENS PERDUS SANS COLLIER
Drame de 1955 durée 98' n&b
Réalisation de Jean DELANNOY D’après le roman de Gilbert CESBRON Scénario, adaptation et dialogues de Jean AURENCHE, Pierre BOST et François BOYER Directeur de la photographie Pierre MONTAZEL Musique de Paul MISRAKI Montage de Borys Lewin
avec Gabriele TINTI
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Sortie le 21 octobre 1955
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Résumé
Le jeune Alain Robert a été placé par l’Assistance Publique chez des fermiers qui le maltraitent. En leur absence, il met malencontreusement le feu à une grange. Effrayé, le gamin s’enfuit à travers la campagne. Au palais de justice, le juge pour enfants, Julien Lamy, interroge Francis Lanoux, qui vit dans un taudis avec ses grands-parents alcooliques. Le juge décide de l’extraire de ce milieu sordide en le confiant au centre d’observation de Terneray. Alain, que la police a trouvé en état de vagabondage, comparaît à son tour devant le juge. Refusant de retourner à la ferme, il sera lui aussi placé à Terneray. Au centre, Alain devient l’ami de Francis, qui le prend sous sa protection, et rêve du retour de ses parents, persuadé que les illustrés qui lui sont adressés chaque semaine, sont envoyés par eux. Le juge Lamy en est, en réalité, l’expéditeur. Sylvette, la petite amie de Francis, se plaint auprès du juge que les lettres écrites à son ami ne lui sont pas remises. Mise en confiance, elle lui avoue être enceinte de Francis. Le juge promet d’intercéder en leur faveur. Lamy s’intéresse aussi au jeune Gérard Lecarnoix, qui s’évade régulièrement du centre pour retourner chez sa mère, une jolie matelassière qui collectionne les aventures. Sans nouvelles de Sylvette, Francis s’évade du centre en compagnie d’Alain après avoir dû assommer Marcel, un surveillant. Les deux garçons se séparent afin d’augmenter leur chance de réussite. Alain est vite repris : Lamy lui apprend que ses parents sont morts. Résigné, il accepte son transfert dans un autre centre. Lamy promet de lui rendre fréquemment visite. Le juge fait surveiller Sylvette par deux policiers en civil. Elle retrouve Francis sur une péniche et, découvrant qu’elle a été suivie, se jette à l’eau pour lui permettre de s’enfuir. Mais il plonge pour la sauver et tous deux se noient. Affecté par ce drame dont il se sent partiellement coupable, le juge apprend que Gérard est de nouveau en fuite. Il retrouve le garçon sur un fil tendu en l’air en compagnie d’un funambule, nouvel amant de sa mère. Compréhensif, le juge préfère laisser Gérard en liberté.
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