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LA LONGUE MARCHE

 

 

Guerre de 1965

 

Réalisation et scénario de Alexandre ASTRUC

Co-scénariste Jean-Charles TACCHELLA

Dialogues de Jacques-Laurent BOST

Directeur de la photographie Jean-Jacques ROCHUT

Musique de Antoine DUHAMEL

Montage de Claudine Bouché

 

avec

Robert HOSSEIN

Maurice RONET

Jean-Louis TRINTIGNANT

Paul FRANKEUR

Jean-Pierre KALFON

Robert DALBAN

Berthe GRANVAL

Willy BRAQUE

Vincent KALDOR

 

Sortie le 27 mai 1966

Résumé

 Printemps 1944, Dans un village des Cévennes, le docteur Chevalier est enlevé par des maquisards et contraint de soigner dans un de leurs camps un blessé, Morel, en qui il reconnaît un ministre du gouvernement d'avant-guerre, ayant échappé à la Gestapo et qui espère pouvoir rejoindre Londres.

 Comme le docteur dit ouvertement son désaccord avec la Résistance, le chef du groupe, Carnot, homme tout d'instinct veut le fusiller mais son second, Philippe, jeune intellectuel de bonne famille, intervient et lui sauve la vie. Alors que, dénoncés par des paysans, les maquisards font face aux Allemands, Philippe, là encore, agit avec présence d'esprit et les sauve après une défaillance de Carnot. Ce dernier ne parvient pas à imposer sa conviction que Chevalier aurait trahi. Les hommes ne l'écoutent plus et Philippe prend ainsi le commandement du groupe dont Chevalier fait maintenant partie, Philippe décide qu'il faut partir avant le retour des Allemands pour une marche qui risque d'être longue et périlleuse, vers un maquis plus important, au-delà du fleuve, dans le Vercors.

 La progression s'avère pleine de dangers, de joies également, puisqu'on apprend la nouvelle du débarquement des alliés en Normandie. Pour soigner la blessure de Motel, Chevalier et Carnot vont chercher un médicament dans une pharmacie de village où ils se trouvent face à un Allemand, Carnot l'abat. Les représailles sont terribles : tous les hommes de l'endroit sont fusillés par l'ennemi.

 La marche reprend, marquée par l'affrontement des trois hommes et l'incapacité de Carnot à regagner la confiance des siens. Les Allemands tiennent une rivière, aux abords du nouveau maquis. Les résistants parviennent péniblement à la franchir, à l'exception de Philippe, qui est abattu sur la berge, Chevalier, blessé, a la vie sauve grâce à Carnot qui le porte sur l'autre rive. Les survivants tomberont dans l'assaut donné quelques jours plus tard par les Allemands contre le maquis Napoléon.