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LE LIBERTIN

 

 

Comédie de 1999 durée 100' Couleur

 

Réalisation et scénario de Gabriel AGHION

Co-scénariste et dialoguiste Éric-Emmanuel SCHMITT d’après sa pièce

Directeur de la photographie Jean-Marie Dreujou

Musique de Bruno COULAIS

Montage de Luc Barnier

 

avec

Vincent PEREZ

Fanny ARDANT

Josiane BALASKO

Michel SERRAULT

Arielle DOMBASLE

Christian CHARMETANT

Vahina GIOCANTE

Françoise LÉPINE

Audrey TAUTOU

Bruno TODESCHINI

Eric Savin

François LALANDE

Yan Duffas

Jean Pommier

Arnaud LEMAIRE

 

  Sortie le 15 mars 2000

Résumé

 À la recherche de Diderot et de l’imprimerie qui édite « L’encyclopédie » interdite, la police trouble les réjouissances du château d’Holbach sans trouver le libertin, affairé sous la jupe de la nymphomane madame de Jerfeuil.

 Pour aider le philosophe, ses amis occupent le sévère cardinal, frère du baron d’Holbach, venu probablement enquêter après l’insuccès de la police. Madame Therbouche, introduite comme peintre lors du petit déjeuner exotique organisé par la gourmande baronne d’Holbach, rêve de croquer nu le libertin. Séduit par l’aventurière, il lui révèle son secret : l’imprimerie est cachée dans la chapelle du château.

 L’orgue couvre difficilement le bruit tonitruant de la presse à imprimer et le cardinal rencontre Diderot nu dans le jardin. Celui-ci se dispute avec sa femme qui, fatiguée de ses infidélités, veut partir avec Angélique, leur fille.

 Distrait par les femmes, Diderot peine à écrire l’article « morale ». Inquiet des confidences d’Angélique, qui veut un enfant mais récuse le mariage, il corrige son texte qui prône le bonheur à travers l’amour de plusieurs femmes, et le remanie une fois que madame Therbouche lui ait démontré qu’il passe d’une morale anarchiste à une seconde trop conservatrice.

 Après une joute verbale entre Diderot et le cardinal, la baronne envoie toutes les femmes du château se confesser pour continuer à tenir le prélat éloigné. Épié par Diderot, le cardinal chasse madame Therbouche, espionne à sa solde qui ne lui a rien révélé. Avant son départ précipité, devancée par le cardinal, qui a trouvé l’imprimerie, elle avoue à Diderot qu’elle ne finira pas le tableau, prétexte habituel pour détrousser les naïfs flattés de se faire immortaliser.

 Après un violent conflit qui l’oppose à madame Therbouche à propos de la dernière mouture du texte qui place l’espèce devant l’individu, Diderot écrit « voir éthique » pour la morale et « voir morale » pour l’éthique. Peu farouche, Julie – fille de la baronne – et Angélique suivent les prédictions de madame Therbouche et se jettent sur le premier circoncis venu.

 Grâce à madame Therbouche, qui interrompt la séance coquine de lanterne magique pour avertir du retour de la police et du cardinal, une fête improvisée les attendra dans la chapelle. Madame Therbouche deviendra agent pour « l’Encyclopédie » et fuira aux côtés de Diderot pour écrire l’article « volupté ».