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EN AVOIR (OU PAS)

 

 

 

Comédie dramatique de 1995

 

Réalisation, scénario et dialogues de Laetitia Masson

Directrice de la photographie Caroline CHAMPETIER

Montage de Yann Dedet

 

avec

Sandrine KIBERLAIN

Roschdy ZEM

Claire DENIS

Didier FLAMAND

Jean-Michel Fête

Arnaud GIOVANINETTI

Lætitia PALERMO

Coralie GENGENBACH

Lise LAMÉTRIE

Thierry Rode

Daniel KIBERLAIN

 

Sortie le 27 décembre 1995

 Résumé

 À Boulogne-sur-Mer, les candidates sont nombreuses pour un emploi de standardiste. Parmi elles, Alice, qui vient d'être licenciée de la conserverie de poissons. Indépendante et solitaire, la jeune fille ne trouve guère de réconfort auprès de ses parents, qui ne l'ont jamais comprise. Devant le recruteur, elle craque : son rêve est de devenir chanteuse. Pressée par son interlocuteur, elle chante, pitoyable, des sanglots dans la voix. Plus tard, elle rencontre le recruteur, qui s'excuse de ne pas l'avoir embauchée, lui offre un verre, une balade en voiture, la nuit, au bord de la mer. De sa propre initiative, Alice se donne à lui.

 Au matin, il la paye et lui conseille de partir, le plus loin possible... À Lyon, la copine de Bruno, ouvrier dans le bâtiment, vient de le quitter. Pour échapper à la solitude, il se réfugie à l'Idéal Hôtel où son camarade Joseph, veilleur de nuit, lui offre de partager sa chambre. Joseph est volubile, chaleureux, incurablement optimiste. Sa sœur Hélène, qui tient la réception le jour, ne cache pas un faible pour Bruno, qui lui répond par de l'indifférence.

 Quant à Annette, la femme de chambre, ses attentions maternelles ne réussissent pas mieux que le charme d'Hélène et l'amitié de Joseph à remonter le moral d'un Bruno enfermé dans son mutisme.

 Alice est arrivée à Lyon. Ses pas l'ont conduite à l'Idéal Hôtel, où elle tente de lier connaissance avec Bruno, toujours sur la réserve, comme s'il la prenait pour une entraîneuse en quête de client.

 Le matin suivant, les jeunes gens se retrouvent au petit-déjeuner. Cette fois, c'est Alice qui coupe court aux maladroites avances de Bruno. Celui-ci, en réalité, est paralysé par Alice, pour laquelle il éprouve une irrésistible attirance. Ce sentiment le plonge dans un désarroi que combat Joseph : "Te prends pas la tête !". Un soir, Joseph, Hélène, Bruno et Alice font la fête : Alice chante, ils dansent.

 Cette fois, c'est Alice qui semble mal à l'aise. Bruno l'invite à l'accompagner à un match de football. Après le match, dans un bar, Alice et Bruno échangent leur premier baiser. Bouleversé, le garçon se réfugie aux toilettes. Alice l'y rejoint : "Je ne veux pas souffrir pour rien ", lui déclare-t-elle en le découvrant aussi fragile et indécis.

 Alice a trouvé un emploi de serveuse à l'Opéra de Lyon. Joseph offre le champagne pour saluer l'événement. Seul Bruno manque à la fête et Alice accuse le coup. Un jour, pourtant, à l'Opéra, Bruno vient lui dire, avec son habituelle pudeur, qu'il est follement amoureux d'elle. Dans un dernier sursaut de fierté, elle lui répond qu'il est " miteux, sans avenir : on dirait moi ! " Puis elle tombe dans ses bras. Au lendemain de leur première nuit d'amour, Alice et Bruno décident de tenter un bout de chemin ensemble...