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LE GOÛT DES AUTRES

César du Meilleur Film Français 2001

 

Comédie dramatique de 1999

 

Réalisation et scénario de Agnès Jaoui

Co-scénariste  Jean-Pierre Bacri

Directeur de la photographie Laurent Dailland

Musique de Jean-Charles Jarrell

Montage de Hervé de Luze

 

avec

Jean-Pierre Bacri

Anne Alvaro

Alain Chabat

Agnès Jaoui

Gérard Lanvin

Christiane Millet

Wladimir Yordanoff

Brigitte Catillon

Anne LE NY

Sam Karmann

Jean-Pierre Darroussin

Michel Caccia

Scali Delpeyrat

Xavier de Guillebon

Didier Mahieu

Réginald Huguenin

Raphaël Defour

Marie-Agnès Brigot

Désir Carré

Vincent Fouquet

Jérôme HUGUET

Robert Bacri

 

Sortie le 01 mars 2000

 

 Résumé

 Castella, un chef d’entreprise d’une cinquantaine d’années, déprime, mal à l’aise dans son usine. Un énarque arrogant lui impose un garde du corps, Moreno, jusqu’à ce qu’un important contrat soit signé, et veut lui faire prendre des cours d’anglais. Castella ne trouve guère plus de satisfaction chez lui, où sa mièvre et précieuse épouse, Angélique, a transformé leur intérieur en véritable bonbonnière. Bref, il aspire à « respirer » et à aller voir ailleurs. L’occasion survient en la personne de son professeur d’anglais, une femme qu’il revoit par hasard en allant voir une pièce “Bérénice”, dans laquelle joue sa nièce. Clara y tient le rôle principal et de façon inattendue, sincèrement ému, Castella en tombe amoureux et cherche à la revoir. Clara le repousse. Son cercle d’amis, principalement constitué d’artistes, accueille cependant Castella, ravi, pour mieux railler son côté « beauf » de béotien culturel… et pour profiter de son argent.

 Parallèlement, le taciturne et rigide Moreno séduit Manie, la serveuse du bistrot fréquenté par Clara et ses amis. Celle-ci avait eu préalablement une aventure sans lendemain avec Deschamps, le chauffeur de Castella, qui rêve à sa fiancée partie étudier outre-Atlantique… et qui l’oubliera vite, à son grand désarroi.

 Peu à peu, la relation entre Manie et Moreno se détériore, l’ex-policier reprochant à sa maîtresse les menus trafics de drogues douces qu’elle mène pour arrondir ses fins de mois. Castella n’est guère plus chanceux dans ses manœuvres : un poème qu’il compose en anglais à l’attention de Clara ne lui attire qu’un mépris à peine dissimulé. Abattu et déçu par ses nouveaux « amis », il quitte sa femme et perd le moral, même si le fameux contrat mirobolant est signé.

 Pourtant, bientôt, Clara change sensiblement d’attitude et attend la venue de Castella à la première de sa nouvelle pièce. Elle désespère presque de le voir… avant de se rendre compte de sa présence, discrète, laissant présager d’un possible avenir commun.