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LE PUITS AUX TROIS Vérités

 

   

 

Comédie dramatique de 1961 durée 97' n&b

 

Réalisation et scénario de François Villiers

D'après l'œuvre de Jean-Jacques Gauthier

Co-scénaristes Jean Canolle, Rémo Forlani, Henri Jeanson

et Turi Vasile

Dialogues de Henri Jeanson

Directeur de la photographie Jacques Robin

Musique de Maurice Jarre

 

avec

Michèle Morgan

Jean-Claude Brialy

Catherine Spaak

Michel Etcheverry

Yves Arcanel

Hélène Dieudonné

Micheline Luccioni

Béatrice Altariba

Françoise Christophe

Marie Daëms

Dany Saval

Jean-Pierre Aumont

Michel Jourdan

François Patrice

Nicolas Vogel

Jean-Louis Trintignant

Valérie Lagrange

Max Amyl

Renée Gardès

Billy Kearns

Jacques-Henry Duval

Ermanno Casanova

Yane Barry

Léon Zitrone

 

Guy Béart

Franco Fabrizi

Scilla Gabel

Jean-Jacques Gauthier

Marisa Pavan

Margaret Wagstrom

 

 Sortie le 13 septembre 1961

Résumé

 Trois « vérités » - trois responsabilités - en effet se font jour dans ce film, mais sans jamais se rencontrer, sans jamais se pénétrer. Celle de Laurent d'abord, héros malheureux, cynique, tendre et veule, qui semble prendre à tâche de gâcher irrémédiablement tous les dons qui lui furent départis dès sa naissance, recouvrant ainsi et bafouant avec délectation ce meilleur de lui-même qu'il entr'aperçoit par moments.

 La vérité ensuite de Danielle, jeune fille réaliste et saine, épouse éprise, voulant à tout prix faire émerger l'homme qu'elle aime des brumes détestables où il se comptait. Hélas, trop faible, elle en meurt, à la suite d'un malentendu atroce causé involontairement par sa mère. La vérité enfin de la mère, qui semble la plus entachée : voulant, puis ne voulant plus ce garçon plus jeune qu'elle, et le revoulant à nouveau plus ou moins consciemment lorsqu'il est devenu le mari de sa fille dont elle avait tout d'abord préféré cacher l'existence.

Son attitude ambiguë, le doute qui sans cesse se glisse a travers elle, provoquent la catastrophe finale et la mort de son enfant.| A l'aide des parcelles de vérités éparses dans cette œuvre, le spectateur est invité à reconstituer sa vérité à lui ; et cet effort, à lui demandé par le réalisateur qui sollicite mais ne conclut pas, est en soi excellent.