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LA MACHINE

 

 

Comédie dramatique de 1977 durée 100'

 

Réalisation, scénario et dialogues de Paul Vecchiali

Co-scénaristes

Jean-Michel Guillery, Jean-Christophe Bouvet et Cécile Clairval

Directeur de la photographie Georges STROUVE

Musique de Roland Vincent

Montage de Franck Mathieu

 

avec

Jean-Christophe Bouvet

Sonia Saviange

Monique Mélinand

Danièle Gain

Frédéric Norbert

Michel Delahaye

Jean-Claude Guiguet

Marie-Claude Treilhou

Gérard Blain

Louis Lyonnet

Paulette Bouvet

Hélène Surgère

Paul Vecchiali

Philippe Nahoun

Michèle Amiel

Max Amyl

Jean-Pierre Barrault

Alain Beignon

Pierre Belot

Jean-Claude Biette

Pierre Bonzans

Liza Braconnier

Serge Casado

Philippe Chemin

Cécile Clairval

Philippe de Poix

El Kebir

Denise Farchy

Gérard Frot-Coutaz

Marcel Gassouk

Michèle Savin

Noël Simsolo

Jean-François Stévenin

Michèle Veinard

Séverine Vincent

Pierre Forget

Martine Redon

Linda Gutemberg

Dominique Rabourdin

Bernadette Bauer

Jean-Louis Cros

Serge Ferragutti

Maurice Gautier

Micheline Godignon

Jacques Grant

Jean-Michel Guillery

Gaston Haustrate

Jacqueline Lajeunesse

Jean Launay

Manolo Otero

 

Sortie le 14 septembre 1977

Résumé

 Pierre Lentier est ouvrier dans une usine de la banlieue parisienne. Peu sociable, il vit seul. Son plaisir : regarder les enfants jouer dans les cours de récréation, sur les berges de la Marne, à la crèche, où travaille sa mère. Un jour, Lentier a fait monter dans sa voiture une fillette, Arlette Delgao. Peu après Arlette est retrouvée morte, le visage écrasé à coups de brique. Des témoins ont remarqué la voiture, le blouson à carreaux de l'assassin, le tapis qu'il portait dans ses bras comme pour transporter un corps. Tous les indices convergent vers Pierre Lentier qui, arrêté, avoue son crime.

 Les médias se déchaînent : la presse avec ses gros titres, « Un fou ou un monstre ? » ; la télévision qui interviewe témoins, proches, responsables d'associations pour la peine de mort. Beaucoup exigent la peine capitale, pour l'exemple. D'autres rappellent que Lentier paraissait inoffensif, sans problème ; sa mère confie pourtant que son mari la battait et que Pierre, doux et secret, aimait les enfants.

 Au cours de la reconstitution, Lentier s'effondre, en proie à une crise de nerfs. Des psychiatres l'examinent. Son traumatisme remonterait à l'enfance, au cours de laquelle il aurait désiré sa mère et conçu une peur du sexe féminin à l'origine de sa sexualité déviante.

 Le procès se déroule dans une atmosphère délétère : des manifestants hurlent à la mort. Les débats seront de courte durée. Lentier interviendra avant le verdict pour interpeller la société qui ne veut rien savoir de la sexualité de ses enfants : « Elle m'a suivi parce qu'elle le voulait. » clame le pédophile. Son avocat, à la télévision, redit son opposition à la peine capitale : « La justice se doit d'être positive, de réparer si possible ; le châtiment n'a qu'une valeur négative. » Il accompagnera Lentier jusqu'à la guillotine.