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LE DESTIN Exécrable DE GUILLEMETTE BADIN

 

 

Comédie dramatique de 1947

 

Réalisation, scénario et dialogues de Guillaume Radot

 D'après le récit de Me Maurice GARÇON

Co-scénaristes et co-dialoguistes Yves BRAINVILLE

Directeur de la photographie Paul COTERET

Musique de Maurice Thiriet

 

avec

Hélèna Bossis

Francette VERNILLAT

Germaine KERJEAN

Édouard DELMONT

Palmyre LEVASSEUR

Michel BARBEY

Jean DAVY

Renaud MARY

Paul DEMANGE

Jacky FLINT

Colette FLEURIOT

Jean CARMET

Robert Seller

Jacques Torrens

Jean Sylvain

Jean Heuzé

Jacques Dufilho

Grégoire Gromoff

Alfred BALLOU

Frédéric RAY

Simone Bogarde

 

 Sortie le 10 octobre 1948

Résumé

 Au XVIe siècle, un soir d'orage, dans une humble chaumière, parmi les signes magiques et les animaux fatidiques, la sorcière Radegonde met au monde une fille appelée Guillemette.

 Quelque vingt ans plus tard, celle-ci se voit à son tour accusée de sorcellerie. Traduite devant ses juges, elle confesse ses crimes... Elle raconte comment, étant encore enfant, elle s'était sentie appelée par le Malin, un jour qu'elle cueillait des fruits dans la campagne et qu'une étrange vieille lui avait présenté une branche magique.

 Très jeune, elle perdit sa mère, lynchée par la foule qui l'avait prise en flagrant délit de sorcellerie. Elle lutta contre le démon en cherchant le secours de la religion. Mais la puissance de l'Esprit du Mal fut la plus forte.

 Engagée comme fille de ferme chez Maître Pasquier, elle poussa au suicide le fils de son patron, qui ne voulait pas d'elle, et acheva, par des manèges infernaux, sa maîtresse malade. Elle réussit à se faire épouser du veuf, un vieillard à qui elle redonna une seconde jeunesse. Mais la nuit de ses noces, délaissant son mari, elle reçut l'initiation suprême au cours d'une cérémonie de Sabbat. Dès lors, toute honte bue, elle sema partout le désordre et la luxure. Jusqu'au jour où un bourgeois, excédé par ses manœuvres diaboliques, réussit à la faire incarcérer sous l'imputation de sorcellerie.

 C'est là du moins la version officielle, enregistrée par le procureur Salevert. Mais est-ce la vérité ? Guillemette n'est-elle pas plutôt, comme le pense son défenseur, Charles Perrin, une mythomane coupable d'un excès d'imagination ? Nous n'en saurons rien. Elle a avoué, cela suffit. Elle mourra sur le bûcher, trouvant le châtiment que réclamait le temps où elle vécut.