SI JE T'AIME... PRENDS GARDE à TOI
Comédie de 1997
Réalisation, Scénario et Dialogues de Jeanne Labrune Directeur de la photographie André NEAU Musique de Eric Tisserand Montage de Guy Lecorne
avec Michel DANIELI
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Sortie
le 02 septembre 1998
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Résumé Muriel l'a rencontré dans un train. Il s'est montré sûr de lui, direct : « On ne doit pas s'ennuyer avec vous ! » l'a-t-il complimentée. Il lui a plu. Plus tard, à Paris, il a téléphoné pour annoncer sa venue. Tout de suite, il l'a prise ; elle s'est laissée faire. Puis il est parti : « On s'appelle ». Elle ne connaît que son prénom, Samuel, et croit savoir qu'il est marchand de tapis. Muriel est écrivain et scénariste. Son dernier amant vient de mettre fin à leur liaison. Elle se sent seule, mais libre. Elle revoit Samuel avec plaisir. Il veut tout savoir d'elle, qui coupe court : « J'aime pas les types curieux ». Mais il s'impose, s'installe chez elle, fait la cuisine, monte le courrier, demande des pantoufles. « Je te trouve collant ! ». « Comme le riz ? » questionne-t-il, charmeur. Elle éclate de rire et ils font l'amour. Un soir, il lui fait découvrir Paris illuminé de la terrasse de l'Arc de Triomphe et lui avoue : « Je t'aime ». Muriel s'attache charnellement à cet homme sans argent, sans logement, sans nom. Pourtant, il est imprévisible, brutal et souvent odieux. Macho, il joue de sa virilité comme d'une arme pour soumettre Muriel à ses caprices sexuels : « C'est tout ce que j'ai à te donner. Je suis un minable, mais pas en amour ». « Je te demande du respect, c'est tout » lui répond-elle. Au cours d'un déplacement, Muriel a rencontré un voyageur de commerce et lui a proposé de coucher avec elle avant de réaliser qu'elle n'éprouvait de désir que pour Samuel. À son retour, celui-ci l'attend : restaurant, hôtel, amour. Il se confie un peu : il est joueur, doit de l'argent. Elle lui en propose, il refuse ; il souhaite vivre chez elle. Nicolas, qui travaille avec Muriel, est venu dîner. Follement jaloux, Samuel le met dehors. Il ne supporte pas que sa maîtresse rencontre d'autres hommes. « Méfie-toi, il est dangereux ce type » a averti Nicolas. Mais, ce soir-là encore, Muriel pardonne : elle donne 10 000 francs à Samuel, qu'il va perdre au poker. Et tout recommence ; il revient, la frappe, elle veut qu'il parte, il pleure, elle le prend dans ses bras. « Tu es plus forte que moi ; je t'aime et je t'admire, c'est insupportable ». Il la menace avec un couteau, fait semblant de s'ouvrir les veines : « Je suis un con, c'est pourquoi je me conduis comme une ordure ». Un jour, il la suit jusqu'au studio où elle travaille avec Nicolas et Catherine, la monteuse. Une nouvelle querelle éclate : « Je vis, je fais pas de cinéma, hurle-t-il, j'écris avec mon cœur, avec mon sang ». « Notre histoire est terminée » tranche-t-elle, consciente enfin de l'abîme qui les sépare. Et lorsqu'il frappe de nouveau à sa porte, la suppliant de lui ouvrir, elle appelle la police. Souffrant comme si on lui avait arraché le cœur, Muriel imagine l'avenir : la relancera-t-il ? Elle ne répondra pas. Peut-être se tuera-t-il alors ? À moins qu'elle ne le retrouve plus tard ayant réussi sa vie et ses amours ? Elle quitte alors Paris pour fuir une passion qui la consume encore.
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