Drame de 1987

Réalisation et Scénario de Jeanne Labrune

Directeur de la photographie  André NEAU

Musique de Anne-Marie FIJAL et Nina CORTI

avec

Sami FREY

 Des capes brodées, des taureaux noirs, les cris et les applaudissements de la foule, des toreros dorés, le soleil sur l'arène, la sueur et le sang. C'est la porte de la gloire pour Francisco Jimenez.

 En ce jour de feria, pris dans les embouteillages, Manuel Vasquez se remémore de pénibles souvenirs et ne peut que faire part à sa famille de son aversion pour la corrida. Sous un chêne vert, dans la garrigue, Manuel et Marion jouent aux échecs. Le soir venu, par le fruit du hasard, Manuel est amené à porter secours à Francisco qui vient de chuter sur la route. Une étrange amitié naît entre les deux hommes, faite de fascination et de répulsion.

 Manuel assiste à une corrida. Francisco montre ses talents de guitariste lors d'un concert familial organisé par les Vasquez. Francisco est préoccupé par son jeune frère Mario, très instable, qui veut suivre les traces de son frère aîné.

 Un soir, Mario part seul, avec une cape, défier les taureaux dans l'élevage. C'est l'inévitable accident Francisco ne fait confiance qu'à Manuel. Le jeune homme est sauvé. Emilio, l'entraîneur de Francisco, lui apprend qu'il vient de décrocher pour lui une course en Espagne, à Sanlucar de Barrameda. Or Francisco n'est plus le même. Ses proches le sentent bien et Emilio intervient même auprès de Manuel. Mais dans l'esprit du torero, l'évolution est en train de s'opérer.

 Francisco se brouille avec Emilio et c'est Manuel qui l'accompagne en Espagne. Le jour de la corrida, au moment de la mise à mort, Francisco renonce. Il quitte l'arène sous les huées. Seul Manuel est là pour le soutenir.