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LE Défroqué

 

 

Drame de 1953 durée 107' n&b

 

Réalisation, Scénario et dialogues de Léo JOANNON

Adaptation de Denys de LA PATELLIÈRE

Co-dialoguiste Roland LAUDENBACH

Directeur de la photographie Nicolas TOPORKOFF

Musique de Jean-Jacques GRUNENWALD

 

avec

Pierre FRESNAY

Nicole STÉPHANE

Guy DECOMBLE

Jacques FABBRI

Léo JOANNON

René BLANCARD

Georges LANNES

Marcelle GÉNIAT

Charles Lemontier

Arthur Devère

Renaud MARY

Pierre TRABAUD

Abel JACQUIN

Nicolas Amato

Jacques Denoël

Georges GÉRET

Lila Kedrova

Christian Argentin

Daniel MENDAILLE

Christian Lude

Michel Salina

René Havard

André Var

Sylvie Février

 

 Sortie le 26 février 1954

Résumé

 C'est dans un oflag, en 1945, que Gérard Lacassagne fait la connaissance de Maurice Morand, prêtre défroqué. Au contact de ce personnage étrange et contradictoire, Lacassagne sent se développer sa vocation sacerdotale. Rapatrié, il provoque la consternation de sa famille et de sa fiancée Catherine, qui refuse d'accepter sa décision.

 Peu après, Morand publie un livre, " 33 ans... Jésus. 2000 ans... Judas ", s'attirant l'animosité de l'Église, qu'il accuse d'avoir trahi les enseignements du Christ. Catherine fait une ultime tentative pour décourager la vocation de Gérard en dénonçant auprès des autorités ecclésiastiques son amitié pour Morand.

 Croyant avoir été trahi par son ami, Gérard se rend chez lui pour l'insulter. Mais Catherine lui avoue la vérité et Morand, par amitié, envoie Gérard chez son ami d'enfance le chanoine Jousseaume, qui accepte de prendre le jeune homme comme novice.

 De jour en jour, la vocation de ce dernier s'affirme et Catherine se rend compte qu'elle n'a plus grand-chose à espérer. Mais Gérard s'est donné pour but de ramener Morand dans les voies de l'Église. Une à une, ses différentes tentatives plus ou moins habiles échouent. Elles ont pour conséquence de contraindre Morand à une semi-retraite en solitaire.

 Sa mère meurt de chagrin et Morand en rend l'Église responsable. Le jour de son ordination, Gérard rend visite à Morand dans une ultime démarche pour le sauver. Au cours de l'entretien, Morand frappe Gérard, rouvrant sans le savoir une blessure de guerre à peine cicatrisée. Gérard meurt dans les bras de Morand, qui accepte de lui donner l'extrême-onction et retrouve ainsi sa foi.