LE SCANDALE
Comédie dramatique de 1966 durée 105' Couleur
Réalisation de Claude CHABROL D’après une idée de William BENJAMIN Scénario de Claude BRULÉ et Derek PROUSE Dialogues de Paul GÉGAUFF Directeur de la photographie Jean RABIER Musique de Pierre JANSEN Montage de Jacques Gaillard Costumes de Maurice Albray Ingénieur du son Guy Chichignoud
Avec Anthony PERKINS Henry JONES Christa LANG Suzanne LLOYD George SKAFF
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Sortie le 31 mars 1967
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Résumé
Héritier d’une riche famille propriétaire de vignobles en Champagne, près de Reims, Paul Wagner mène une existence partagée entre l’oisiveté, l’alcool, les soirées mondaines ennuyeuses et quelques troubles mentaux survenus suite à un traumatisme crânien. En réalité, la fortune en actions est possédée par sa cousine Christine, mais c’est lui qui détient les droits sur la marque, et sans son accord aucune transaction ne peut être effectuée. Or Christine veut vendre. Deux Américains, Clark et Loukhoum, sont acquéreurs. Paul refuse, et chasse les deux milliardaires en un esclandre, sous l’effet de la boisson. À la demande de Christine, l’époux de celle-ci, Christopher, tente à son tour de convaincre Paul, son meilleur ami, au cours d’un voyage qu’ils effectuent ensemble à Hambourg. À l’issue de la journée en compagnie de leurs clients, Paul passe la nuit avec une prostituée, Paula. À son réveil, il la trouve morte. Il ne dit rien à Christopher, qui ne l’apprend qu’à leur retour lorsque Christine, à la lecture d’une lettre anonyme, le questionne à ce sujet. Tout accuse Paul, à qui Christine offre son silence en échange d’un accord pour la vente. Il cherche appui auprès de son amie Denise, marchande de jouets, et lui demande si elle le croit capable d’actes irrémédiables. Puis il rejoint la soirée donnée par Évelyne, sa maîtresse. Saoul, il gâche tout, et s’écroule. Au matin, Évelyne gît elle aussi au sol, ce qui le convainc un peu plus de sa propre culpabilité. Il songe à un séjour en clinique, afin d’éviter le scandale préjudiciable à ses affaires, qui éclaterait si la police l’arrêtait. Et voilà Christine en possession de l’acte de transfert tant désiré, qu’elle fait dactylographier par Jacqueline, sa secrétaire si discrète et effacée. Peu après, Christine est à son tour étranglée avec un bas par… Lydia, la maîtresse de Christopher. En réalité, Lydia n’est autre que Jacqueline, jouant double rôle grâce à un savant maquillage. Elle complotait avec Christopher pour s’emparer de la fortune de Christine, mais a décidé de sa propre initiative les trois meurtres, qu’elle ne peut désormais plus imputer à Paul. Dans la dispute, les trois personnages roulent au sol, tels des vermisseaux au fond de leur trou…
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