LE JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE
Drame de 1963 durée 101' n&b
Réalisation et scénario de Luis BUÑUEL D'après l'œuvre de Octave MIRBEAU Co-scénariste Jean-Claude CARRIERE Directeur de la photographie Roger FELLOUS Montage de Louisette Hautecoeur
avec Marcel Le Floch Dominique SAUVAGE
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Sortie le 04 mars 1964
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Résumé En 1928, Célestine est engagée comme femme de chambre au Prieuré, propriété bourgeoise de la famille Monteil, en Normandie. Elle découvre les petits travers de chacun : les appétits sexuels et le goût de la chasse de M. Monteil, la frigidité et l'obsession de la propreté de Mme Monteil, le fétichisme de la bottine féminine du vieux Rabour, le racisme maurassien du domestique Joseph, le militarisme borné du voisin Mauger, capitaine en retraite. Célestine se lie d'amitié avec Marianne, servante un peu simple d'esprit et surtout Claire, une fillette assez indépendante. Alors qu'on apprend la mort subite de Rabour, tenant encore à la main une de ses chères bottines, on découvre dans les bois le cadavre de Claire. Elle a été violée et assassinée par Joseph. Pour confondre le meurtrier et le livrer à la justice, Célestine accepte de se fiancer avec lui et fabrique une preuve qui entraîne l'arrestation du coupable. L'ancienne femme de chambre concrétise alors son ascension sociale en épousant Mauger, qu'elle transforme en mari soumis. Après son acquittement, Joseph est devenu le patron d'un petit bistrot à Cherbourg. Il regarde passer un défilé de militants d'extrême droite qui crient leurs slogans xénophobes. Joseph lance un "Vive Chiappe" bientôt repris par tous. L'orage éclate.
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