Comédie dramatique de 1943 durée 120' n&b

Réalisation de Pierre BILLON

D'après les œuvres de Honoré de BALZAC

Scénario et dialogues de Marc-Gilbert SAUVAJON

Co-scénariste Pierre BENOÎT

Directeur de la photographie Paul COTTERET

Musique de Maurice THIRIET

Montage de Madeleine Gug

avec

 En compagnie de Calvi, Vautrin vient de s'évader du bagne de Rochefort. Il découvre un trésor dont un détenu lui avait indiqué la cachette tandis que Calvi tue un prêtre, l'abbé Herrera, dont Vautrin s'approprie l'identité.

 Sur la route, Vautrin sauve du suicide le jeune Lucien de Rubempré, criblé de dettes et qui a déshonoré sa famille. Voyant en lui sa jeunesse perdue, Vautrin le prend sous sa protection et décide de l'aider à se faire sa place dans la haute société. Lucien devient très vite la coqueluche du tout-Paris et l'amant des plus belles femmes. Sur les conseils de Vautrin, il fait une cour assidue à Clotilde de Grandlieu, fille d'un pair de France. Mais il éprouve une passion exclusive pour Esther Gobseck, une ancienne fille galante.

 Pour arriver à ses fins, Vautrin soustrait Esther à Lucien et l'encourage à compromettre un très riche banquier, le baron de Nucingen, et à lui soutirer de l'argent, pour, dit-il, sauver Lucien de la prison. Par amour, Esther consent à attirer le baron chez elle avec l'aide d'Europe et de Paccard, complices de Vautrin. Lorsque Lucien découvre qu'Esther s'affiche dans le monde avec le baron, il la rejette. Esther se suicide, provoquant l'arrestation de Lucien et celle de Vautrin.

 Une lettre d'Esther innocente Lucien, qui dénonce l'abbé Herrera comme étant un forçat évadé. Sachant que Vautrin possède des lettres compromettant plusieurs femmes de la haute société, le procureur de Grandville lui propose un marché : sa liberté contre les lettres. Mais Vautrin, qui a perdu ses illusions, rend les lettres sans rien exiger en échange. Estimant que “l'habileté d'un aventurier vaut mieux que la conscience d'un imbécile”, Grandville lui offre la place de chef de la police.