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LES PATATES

 

 

Comédie dramatique de 1969 durée 100' Couleur

 

Réalisation et scénario de Claude AUTANT-LARA

D'après l'œuvre de Jacques Vaucherot

Co-scénariste et dialoguiste Jean AURENCHE

Directeur de la photographie Michel Kelber

Musique de Pierre Perret

Montage de Madeleine Gug

Décors de Max Douy

Costumes de Jacques Cottin

Ingénieur du son Robert Beauchamp

 

avec

Pierre Perret

Bérangère Dautun

Henri Virlojeux

Pascale Roberts

Jacques Balutin

Rufus

Pierre Vaneck

Hubert de Lapparent

Bernard La Jarrige

Luce Fabiole

Gérard Buhr

Marc Eyraud

Claude Confortès

Georges Douking

Pierre Collet

Lucien Hubert

Gib Grossac

René Havard

Jean Luisi

Jeanne Allard

Robert Blome

Raymonde Vattier

Christine Aurel

Jean-Pierre Igoux

Tony Rödel

Odette Duc

Alain Grellier

Colette Proust

 

Aline Blome

Jerry Brouer

Edouard Caillère

Jocelyn Canoen

Jacques Cottin

Gaël Delon

Laurent Delon

Jean-Pierre Renault

Pascal Tersou

 

 Sortie le 22 novembre 1969

 

Résumé

 À Bourg-Fidèle, petit village des Ardennes, il est devenu de plus en plus difficile pour Clovis Parizel, ouvrier de fonderie, de nourrir sa famille. Un jour, il arrive à son dernier sac de patates. Sa femme, Mathilde, lui conseille d'aller voir les parents d'un camarade de guerre, Les Guignard, prisonnier en Allemagne, pour leur apporter la lettre qu'il a reçu de leur fils et leur demander quelques patates. D'abord hésitant quand à cette idée, c'est sur une suggestion de son beau-frère, douanier, qui lui conseille de se les faire envoyer par chemin de fer, qu'il décide finalement de passer en zone libre. Sans laissez-passer, il est obligé de descendre du train en arrivant en zone libre mais ayant oublié son chapeau, il parvient à remonter dans le train, pendant que les Allemands lui tourne le dos.

 Arrivé sur place, il apprend que les Guignard ne font plus de patates mais ces derniers, touchés par la gentillesse et la sensibilité de Clovis, décide de lui donner quelques kilos de hâtives, qu'il rapporte dans une valise. Seulement, il lui faut regagner la zone occupée et il décide d'y passer dans un camion, caché sous des sacs de blés, et dans lequel il fait la connaissance d'une jeune femme qui essaie de rejoindre la Belgique. Alors qu'ils se reposent dans un bois, deux gendarmes arrivent et accidentellement, Clovis laisse échapper quelques patates dans le fossé. Ces derniers les ramassent et repartent aussitôt. Mais elles seront récupérés par Clovis.

 De retour chez lui, il ne tarde pas à les planter, attirant les regards de tous les habitants, notamment celui de Larobesse, qui lorgne lui aussi sur la récolte. Soucieux à l'idée qu'on puisse les lui voler, Clovis construit une grosse clôture autour de son champ en y mettant une porte et un cadenas. Mais un matin, il se rend compte que quelqu'un rôde la nuit autour des patates et que des doriphores sont en train d'envahir les récoltes. Il décide d'y mettre une serrure mais le même scénario se reproduit. Un soir, après une violente dispute avec sa femme, après avoir cassé deux chaises, il est réveillé par les cris de Maurice, le gérant du magasin, complètement ivre, qui lui dit que sa femme, Fifine, est dans son champ de patates avec un inconnu... Enfourchant sa pelle, Clovis se rend sur place et ne tarde pas à reconnaître son beau-frère, qui est en fait l'amant de Fifine, à moitié nu. Au même moment, les Allemands débarquent dans le village.

 Ces derniers ne tardent pas à être eux-aussi intéressés par les patates. Un soir qu'il monte la garde avec son père, deux jeunes officiers tentent de fracturer la porte. Clovis se jette sur eux et une violente bagarre s'ensuit. Au même moment, l'un des officiers sort une arme et tire sur le père de Clovis. Ce dernier ramène son père, dans une brouette, sous les saluts des militaires Allemands et des habitants, réveillés par le coup de feu...