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LE FRANCISCAIN DE BOURGES

 

 

Drame de 1967 durée 110' Couleur

 

Réalisation de Claude AUTANT-LARA

D'après l'œuvre de Marc TOLEDANO

Scénario et dialogues de Jean AURENCHE et Pierre BOST

Directeur de la photographie Michel Kelber

Musique de Antoine DUHAMEL

Montage de Madeleine Gug

Décors de Max Douy

 

avec

Hardy KRÜGER

Suzanne FLON

Jean DESAILLY

Michel VITOLD

Simone VALÈRE

Christian BARBIER

Claude Vernier

Jacques FERRIÈRE

Rudy LENOIR

Max Doria

Gérard BERNER

Jean-Pierre DORAT

Nadine Servan

Nicole Chollet

Annick Allières

Jacques ÉCHANTILLON

Jacques Tessier

Denis DEVELOUX

 

Béatrix DUSSANE

Jean-Pierre HERCE

Reinhardt KOLLDEHOFF

 

Sortie le 29 mars 1968

Résumé

 Moine franciscain dans le civil, caporal dans la Wehrmacht, Alfred Stanke est infirmier à la prison de Bourges où sont détenus de nombreux résistants dont Yves Toledano, arrêté en flagrant délit d’espionnage d’une base aérienne allemande.

 Torturé par ses geôliers, dont le sadique et brutal Basedow, Yves a mis en cause, alors qu’il était inconscient, son frère Marc, qui est emprisonné et torturé à son tour.

 Alfred panse les blessures des deux frères et, avec une totale abnégation, tente de leur redonner la force de vivre.

 Le franciscain s’attache également à deux jeunes prisonniers, Serge, seize ans, et son cousin Jean-Pierre, dix-sept ans. Il leur parle de Dieu, de l’au-delà, de la vie éternelle, en termes simples, sans chercher à convaincre, conscient de son impuissance ici-bas.

 En effet, Alfred ne pourra éviter le peloton d’exécution à ses deux jeunes protégés, pas plus qu’il ne réussira à sauver un maquisard blessé, Magnol, qu’il avait conduit à l’hôpital.

 En contact avec la Résistance par l’intermédiaire de Desgeorges, qui le charge de transmettre du courrier aux détenus, Alfred est fortement soupçonné de trahison par ses supérieurs. D’autant plus qu’un soir, ivre, l’infirmier a fait irruption au Foyer des soldats pour y crier son dégoût de la guerre et d’Hitler. Mais son dévouement et son courage moral imposent le respect et le protègent.

 Marc Toledano est innocenté; le dossier d’Yves, condamné à mort, est détruit grâce à l’intervention de ses parents et d’une vieille dame en rapport avec les Allemands.

 Et bientôt, l’avance des armées alliées précipite le départ de Bourges des occupants. Alfred refuse de rester comme le lui propose la Résistance : il part avec ses compagnons d’armes.

 Le convoi des fuyards est attaqué par l’aviation. Des hommes tombent, blessés à mort : Alfred se porte à leur secours, au nom de Dieu et de l’amour qu’il porte à tous les hommes, ses frères.