VENT DE PANIQUE

Roland et Martine, fantasque couple d'escrocs, répondent à la petite annonce de la jeune Isabelle qui, s'ennuyant ferme dans son milieu familial du Nord, est ravie de les suivre pour officier comme baby-sitter chez eux à Antibes. En réalité, il n'y a pas plus d'enfant à garder que de maison sur la Côte d'Azur.

Direction Mâcon, où la pauvre Isabelle est destinée à être vendue à un truand patron de boîtes de nuit, Amarachi, qui veut d'abord tester la marchandise, «l'assouplir». Mais la belle ne se laisse pas faire et Roland, qui a déjà un petit béguin pour elle, la sauve au dernier moment. Martine et lui s'apprêtent à la remettre dans un train pour qu'elle retourne chez ses parents, mais elle s'incruste auprès d'eux et, joyeusement délurée, entre dans leur jeu, s'avérant particulièrement experte dans l'art de détrousser le quidam.

De larcins en larcins, le trio squatte une luxueuse villa et «pigeonne» un industriel de la chaussure, Machavert, qui s'en était porté acquéreur. En manque de garçons, Isabelle oblige le couple à prendre en route un jeune auto-stoppeur, avec qui elle décide ensuite de les quitter, au grand malheur de Roland. Sachant qu'ils sont suivis par Humphries, détective mandaté par leurs précédentes victimes, Roland l'intercepte chez un ferrailleur et lui fait avouer où s'est dirigée Isabelle : en Camargue. Ils la croient strip-teaseuse dans un cabaret, en fait elle est en train de se marier, avec... l'auto-stoppeur !

Leur voiture s'arrête en trombe devant l'église. Isabelle fonce avec eux. Ni la troupe familiale lancée à leurs trousses, ni Humphries, ni les gendarmes ne sauront les empêcher de gagner l'Espagne, où naîtra le bébé d'Isabelle sous le regard bienveillant de Roland et même de Martine, gagnée à l'idée du ménage à trois...