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QUE LES "GROS SALAIRES" LÈVENT LE DOIGT !

 

 

Comédie de 1982 durée 98' Couleur

 

Réalisation de Denys Granier-Deferre

Scénario et dialogues de Jean-Marc Roberts d'après son roman

Co-scénariste Yves Stavrides

Directeur de la photographie Etienne Becker

Musique de Philippe Sarde

Montage de Thierry Derocles

 

avec

Jean Poiret

Daniel Auteuil

Michel Piccoli

Marie Laforêt

François Perrot

Patrick Bouchitey

Christian Charmetant

Tchéky Karyo

Laure Duthilleul

Florence Pernel

Max MEGY

Sophie Artur

Yasmina Reza

Michel PILORGÉ

François Lalande

Gérard Chaillou

Nadia Barentin

Bernard Marcellin

Christian Colin

Pierre Pernet

 

Sortie le 03 novembre 1982

  Résumé
 
 André Joeuf, patron d'une compagnie d'assurances, invite son personnel à passer un week-end de détente dans sa maison de campagne. Autoritaire, cynique et méprisant, Joeuf est craint de ses employés, qui se demandent ce qui se trame derrière cette offre présentée comme une récompense. Lume, un « petit salaire » combinard, arriviste mais séduisant, se montre le plus sceptique à l'égard de cette insolite partie de campagne.
 
 Chez lui, dès le vendredi soir, Joeuf dirige ses invités à la baguette et ne manque aucune occasion de les humilier. Les cadres coucheront sous son toit ; les autres iront à l'hôtel Bellevue. Le week-end se traîne de garden-parties guindées en repas interminables et en mornes soirées consacrées au poker, où Joeuf plume ses adversaires, au Monopoly et à la danse. Rose, la maîtresse de maison, préside le tout avec ennui. Odile et Nathalie, les filles Joeuf, s'offrent sans pudeur à l'un ou à l'autre, dont Lume qui garde ses distances.
 
 Il a appris, par Odile, que l'objet de cette réunion est le licenciement de quatre cadres. Malin, il garantit à Joeuf le silence en échange d'un copieux pourboire. José Viss, le parrain de Lume, vieux beau maniaque, geignard et sans scrupules, arrive sans crier gare, ni invitation, en pleines « festivités ». Il obtient sans mal le doublement du salaire de son filleul en assurant Joeuf de sa neutralité bienveillante. « Que les gros salaires lèvent le doigt ! » annonce enfin Joeuf le dimanche après-midi.
 
 Quatre d'entre eux doivent être licenciés. Comme le courage lui manque pour les désigner, ironise-t-il, un jeu de chaises musicales le fera à sa place. Sous les vivats de Lume et avec l'arbitrage de José, coups, bousculades et crocs-en-jambe éliminent successivement Démaret, Madame Ciré, Lenoir et Ponte.
 
 Ceux qui restent sont sèchement invités par Joeuf à être à l'heure au bureau lundi matin. Rose félicite son époux qui se demande déjà comment il fera pour virer trois « petits salaires ». « On trouvera », le rassure-t-elle.