Comédie de 1994

Réalisation, scénario et dialogues de Anne FONTAINE

Directeur de la photographie Jean-Marie DREUJOU

Montage de Sylvie Gadmer

avec

Jean-Chrétien SIBERTIN-BLANC

Thierry LHERMITTE

Nora HABIB

Stéphanie ZHANG

Guy CASABONNE

Jacqueline VIMPIERRE

Claude PECHER

James LORD

Rahim MAZIOUD

René BOULET

 Fils d’immigrés portugais, Augustin Dos Santos travaille trois heures trente-huit minutes par jour au service contentieux d’une petite compagnie d’assurances, le Crédit Central d’Île-de-France, pour 4500 francs par mois. Zélé au bureau, désinvolte dans le privé, il bégaye en toute occasion et prétend détester les contacts physiques. Ses collègues le respectent d’autant plus depuis qu’ils l’ont vu tenir un petit rôle à la télévision dans «Navarro». Car son grand rêve est de devenir comédien.

 Ce jour là, il a donc rendez-vous avec une directrice de casting, Choula, qui accepte de le recevoir alors que le rendez-vous, en réalité, avait été fixé pour la veille. Elle l’auditionne pour le rôle d’un garçon d’étage.

 Sans même être sûr de quoi que ce soit, il entend pousser le perfectionnisme jusqu’à vouloir effectuer des stages dans des hôtels. Tous refusent : la formation est réservée à ceux qui veulent vraiment pratiquer le métier. Seul le Royal Monceau, enfin, accepte de l’accueillir pour un stage d’un jour. Il s’y révèle fort dévoué et ne veut rien rater. Bien que pressée, Caroline consent à lui expliquer les détails de son travail de femme de chambre. Elle est chinoise et vit en France depuis cinq ans. Au fil des minutes, elle révèle un charme de plus en plus fou, en tout cas aux yeux d’Augustin, qui tombe littéralement amoureux d’elle. Il veut la revoir. Elle se dérobe : son ami l’attend.

 Augustin doit se concentrer sur le rôle. Après s’être fait faire des photographies par son ami Cyril Cachonès, un nostalgique des vieilles stars, il se rend à l’audition où, en garçon d’étage cocu, il doit donner la réplique à l’acteur principal… Thierry Lhermitte ! Celui-ci semble très amusé, autant que décontenancé, par tant de naïveté dans l’audace. Pourtant, lorsque Choula rappelle Augustin, c’est pour lui annoncer qu’il est pris. Mais aura-t-il la modestie d’accepter ?…