TOUS LES MATINS DU MONDE
César du Meilleur Film Français 1992
Drame de 1991 durée 115' Couleur
Réalisation et scénario de Alain CORNEAU Co-scénariste et Dialoguiste Pascal QUIGNARD d'après son roman Directeur de la photographie Yves ANGELO Musique de SAINTE COLOMBE, Marin MARAIS, Jean-Baptiste LULLY, François COUPERIN et Jordi SAVALL Montage de Marie-Josèphe Yoyotte
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Sortie le 18 décembre 1991
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Résumé
Le vieux compositeur de cour Marin Marais se souvient de celui qui fut son maître et qui n'eut pas son pareil dans l'art de la viole de gambe, le janséniste M. de Sainte Colombe. Celui-ci, après la mort de sa femme au printemps 1660, prostré dans sa musique, élevant seul ses deux filles Madeleine et Toinette; à bonne école, elles participent à ses côtés à des concerts forts prisés de la noblesse locale. Sa réputation parvient jusqu'au roi Louis XIV, qui envoie un émissaire, Caignet, lui intimer l'ordre de venir jouer à la Cour. Mais il éconduit sans ménagement le visiteur, ainsi que l'abbé Mathieu, ne se connaissant d'autre palais que le cabanon dans le jardin où il s'enferme avec sa viole. Les années passant, il reçoit la visite d'un jeune homme de dix-sept ans, Marin Marais, qui sollicite d'être son élève. Mais il ne voit point d'art dans les prestations du postulant, dont il brise la viole dans un accès de rage, ne la lui remboursant que pour le voir partir à Versailles. Madeleine en est bouleversée. Amoureuse de Marais, elle lui donne tout, son amour, son savoir, et le conduit même à épier sous le cabanon les secrets musicaux de son père. Enceinte, elle accouche d'un enfant mort-né puis tombe gravement malade, abandonnée par Marais qui, à la mort de Caignet, a remplacé celui-ci à la Cour, dirigeant la musique de Lully. Sainte Colombe le fait revenir : Madeleine veut l'entendre jouer une pièce qu'il avait composée pour elle, "La rêveuse". Lorsque Marais repart, Madeleine se pend. "Tous les matins du monde sont sans retour", déclare Marais à l'annonce de cette nouvelle, qui plonge Sainte Colombe dans une longue prostration. Marais venant à admettre la vanité des fastes, Sainte Colombe consent à le revoir comme son héritier musical.
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