PAPARAZZI

Gardien de nuit, Franck Bardoni est licencié pour avoir déserté son poste et passé la soirée au Parc des Princes pour un match du PSG. Il ne peut nier, car le voilà à la une de DQ ("Devine quoi") avec le journaliste Guillaume Durand, surpris en galante compagnie par le téléobjectif du paparazzo Michel Verdier. Chômeur, Bardoni réclame des comptes au magazine à scandale et au photographe mais, au contact de ce dernier, il se laisse vite fasciner par cet univers d'aventure et de gains faciles. Il en vient même à l'assister, contre une dérisoire rétribution, dans les tâches subalternes.

Cynique et sans scrupules, Verdier a au moins un jardin secret et sacré : son amitié indéfectible pour la chanteuse Sandra Bartok. Il renonce à un gros coup simplement pour venir l'épauler dans sa déprime : elle a été quittée par son compagnon.

Piètre photographe, Bardoni a désormais parfaitement compris les rouages du business. Et, ne craignant pas de mettre en péril sa vie conjugale avec Evelyne, c'est avec zèle qu'il aide Verdier à réussir les photos d'un pilote de formule 1 grièvement blessé, puis à piéger un boxeur noir américain, M.C. Watson, dans son hôtel. Mais le cogneur est entouré d'une cohorte de gardes du corps, qui réduisent à néant le matériel et les projets des deux paparazzi. Ceux-ci sont alors l'objet d'une demande, inattendue, de Sandra Bartok, qui veut être photographiée en compagnie d'un célèbre tennisman afin d'attiser la jalousie de celui qui l'a quittée. À l'insu même de Verdier, Bardoni ne va pas lâcher cette si belle proie qui, traquée et aux abois, tente de se suicider.

Les deux amis ne se reverront plus jusqu'à ce que le hasard les remette en présence des mois plus tard, dans un parking. Bardoni y est gardien. C'est en réalité une " planque ", pour mieux attendre la sortie... d'Isabelle Adjani. Verdier, qui avait décroché, ne peut résister à cette nouvelle tentation...