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CHIEN DE PIQUE

 

 

Policier de 1960

 

Réalisation, adaptation et dialogues de Yves ALLÉGRET

Scénaristes et co-dialoguistes

Albert VIDALIE et François LETERRIER

Directeur de la photographie Michel Kelber

Musique de Michel LEGRAND

Chanson de Charles AZNAVOUR

 

avec

Eddie CONSTANTINE

Raymond PELLEGRIN

Pierre Clémenti

MOUSTACHE

Georges DOUKING

Henri COGAN

Henri San Juan

James Campbell

Jean-Marc ALLÈGRE

Marie VERSINI

 

 Sortie le 21 décembre 1960

Résumé

Patrick, un gangster américain retiré des affaires, s’est acheté, en même temps qu’une conduite, un mas en Camargue où il élève des taureaux.

Le cow-boy texan qui sommeillait en lui s’est transformé, petit à petit, en gardian pittoresque. Il vit désormais heureux entre le vieux Manuel, sa fille Zeffa et le jeune Paco, gardians de sa manade.

Le jour de la ferrade, une joyeuse rivalité met aux prises les gardians de différents mas qui profitent du marquage des taurillons au fer rouge pour faire étalage de leur force.

C’est ce jour que choisit Robert pour refaire surface après des années passées en prison. Il retrouve son ami Patrick qui, en vertu des liens sacrés de l’amitié, ne lui demande rien et l’héberge sous son toit.

Très vite, Robert parvient à attirer sur lui l’hostilité du clan. On le prend pour “le chien de pique”, terme de joueur qui désigne celui qui attire la malchance.

Deux personnes pourtant ne lui sont pas hostiles : Zeffa, qui saisit là l’occasion de rendre jaloux Patrick, dont elle est amoureuse, et Paco, attiré par le rayonnement trouble de l’inconnu.

Patrick a beau ne pas vouloir se mêler des affaires de son ami, l’attitude de Zeffa et l’admiration de Paco l’inquiètent. De plus, il a de grosses difficultés avec les “riziers” qui empiètent de plus en plus sur les terres à bétail.

Pendant ce temps, Robert, avec la complicité de Paco, prépare le “coup” qui l’avait conduit à se cacher quelque temps. Le jour de l’abrivado, profitant de l’engouement provoqué par le lâcher de taureaux dans les rues de la ville, il attaque la banque.

Paco est blessé à mort. Robert, lui, réussit à s’enfuir. Mais il est pris en chasse par Patrick, bien décidé à venger la mort de Paco, qu’il considérait comme son fils. Il retrouve Robert enlisé dans les sables mouvants et l’abat froidement d’un coup de carabine.