LES AMANTS DU TAGE
Comédie dramatique de 1954 durée 123' n&b
Réalisation de Henri Verneuil D'après l'œuvre de Joseph Kessel Scénario de Jacques Companéez et Marcel Rivet Directeurs de la photographie Roger Hubert et Henri Alekan Musique de Michel Legrand
avec Trevor Howard Reggie Nalder Amália Rodrigues Jaime Santos Aram Stephan Carlos José Teixeira
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Sortie
le 16 mars 1955
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Résumé Un mystérieux individu, Richard Lewis, suit la jeune femme dans tous ses déplacements. Un soir, Pierre, qui a tout dit de son passé à Kathleen, voit Lewis rôder autour de l’immeuble où habite celle-ci et croit que c’est son amant. Elle le rassure, lui expliquant que la famille Dinver, persuadée qu’elle a tué son mari, a lancé sur sa trace un inspecteur de Scotland Yard, Lewis. Bien sûr, Catherine Clérand – c’est son nom de jeune fille – affirme son innocence. Convaincu, Pierre provoque Lewis à son hôtel. Peu après, Catherine confie à son amant qu’elle était vendeuse de parfums avant son mariage, mais ajoute : « Tout ce qui s’est passé avant toi ne te regarde pas ». Ce qui plonge Pierre dans le doute. Il relance Lewis, qui lui révèle que Dinver n’est pas mort il y a un an comme Catherine le lui a affirmé, mais il y a seulement deux mois. « Tu m’as menti » reproche-t-il à celle qu’il aime et qui rompt. « Je pars demain » annonce Pierre, à qui Porfirio, un ami d’Amalia, a retenu un passage sur un cargo en partance pour le Brésil. Catherine rejoint Pierre à la boîte d’Amalia et lui avoue enfin : « Je l’ai tué pour ne pas redevenir pauvre » « Tu vas partir avec moi » consent Pierre. Le bateau va appareiller. Sur le quai avec Pierre, Lewis abat sa dernière carte : « Pourquoi vous a-t-elle tout avoué le jour où je lui ai retiré son passeport ? ». Pierre ne se fait plus guère d’illusions sur la sincérité des sentiments de Catherine. Celle-ci comprend qu’elle n’a qu’un moyen de lui prouver son amour : se livrer à la police. Alors que le bateau est déjà au large, Pierre voit s’éloigner sur le quai les silhouettes de Lewis et de Catherine, sa bien-aimée, dont il crie en vain le nom.
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