LA RONDE

1914, à la veille de la déclaration de la guerre, à Paris. Une prostituée au grand coeur aborde dans la rue un beau militaire, Georges, qu'elle prend pour un ami d'enfance. En hommage à ce dernier, elle lui offre une passe gratuite, qu'il accepte sans même la remercier. Puis Georges flirte au bal avec deux jeunes filles, Germaine et Rose. Il entraîne la seconde dans un coin tranquille, la séduit et revient à Germaine.

Le dimanche, Rose, femme de chambre dans la vie, reste seule avec Alfred, le fils de ses maîtres qui, après mille prétextes pour la convier dans son bureau, lui déclare sa flamme. Les jours suivants, affranchi, il loue une garçonnière pour y inviter sa bien-aimée, Sophie, une femme mariée qui succombe aux joies de l'adultère. Le soir, au lit avec Henri, son mari, Sophie joue à l'innocente et le questionne longuement sur ses conquêtes passées. Henri lui fait alors un cours sur le mariage et la fidélité. Pendant la journée, Henri entraîne une jeune fille dans un cabinet particulier et lui promet de l'entretenir.

Plus tard, cette demoiselle suit dans la rue un auteur à succès qui, pour la séduire, prétend vouloir faire d'elle une actrice. Le soir, chez Maxini's, l'écrivain retrouve Maximilienne, son ancienne maîtresse, devenue comédienne réputée. Par nostalgie, ils passent la nuit ensemble. A midi, Maximilienne reçoit un admirateur triste et désabusé, un jeune comte qui lui plaît trop pour qu'elle le renvoie. Sur ce, après une nuit de rixes et de beuveries, le comte est ramassé par la prostituée de la première scène, qui lui offre le gîte. La boucle est bouclée et la ronde des amours, refermée.